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Institut Français D'Alger : Les yeux du désert ou la passion de deux artistes
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Publié dans El Watan le 24 - 02 - 2015

Amies de cœur depuis quelques décennies déjà, les plasticiennes Zohra Hachid Sellal et Enos se devaient de sceller cette amitié à travers un regard croisé de leurs œuvres.En effet, ces deux vieilles connaissances ont suivi leurs études ensemble, à l'Ecole d'arts décoratifs de Grenoble en 1969.
L'artiste française Enos a d'ailleurs enseigné dans cette école pendant plusieurs années, et ce, jusqu'à sa mise à la retraite il y a deux ans. Ainsi, le travail des deux artistes cohabite ensemble le temps de cette exposition intitulée «Les yeux du désert», laquelle s'étalera jusqu'au 28 février. Une petite virée au niveau de la galerie de l'Institut français d'Alger permet, d'emblée, de constater que les artistes ont travaillé sur d'impressionnants supports pour immortaliser le désert dans tous ses états. Deux démarches artistiques différentes se donnent à voir avec intérêt. Au fur et à mesure que le regard scrute les œuvres, des interprétations doubles jaillissent.
Le duo d'artistes propose, certes, deux concepts différents de travail, avec notamment cette double vision du désert et de la mémoire. Plasticienne de formation, Enos de son nom d'artiste, signifiant les quatre points cardinaux, propose un travail basé sur la photographie. On retrouve trois grands panneaux de photographies, compartimentés dans de petits espaces carrés. Une sorte de patchwork est offert. Ici et là apparaissent des visages, des esquisses, des silhouettes, des animaux.
Ayant un rapport particulier avec les animaux, Enos n'omet pas d'accrocher aux murs des bouts de bois, au faciès animal. C'est au cours de ses nombreuses escapades dans le Sud algérien qu'Enos a eu à immortaliser une somme de clichés en couleur et en noir et blanc. Ainsi, c'est à partir d'images fixes extraites de ses films en super 8 qu'elle a commencé à faire deux tirages dans des conditions tout à fait professionnelles.
Comme tient à le souligner l'artiste : «Je ne suis pas photographe. Je suis d'abord et avant tout peintre, même lorsque je pratique l'image virtuelle. Le tirage pro. Je cherche quelque chose qui par sa densité appartiendrait au champ pictural déjà contenu dans la matière du super 8. J'opte après plusieurs essais pour un tirage sur papier pauvre absorbant la couleur qui m'autorise pour un moindre coût un plus grand nombre de tirages, m'ouvrant ainsi un champ de possibilités. Les espaces contenus dans ces images nous rapprochent en même temps qu'ils nous éloignent.» L'artiste peintre Zohra Hachid Sellal propose, pour sa part, une palette minérale.
Elle livre certes d'anciennes et de nouvelles œuvres qu'elle a réalisées à la peinture à l'huile, mais elle les propose sous forme de clichés. Elle se plaît à exhiber des œuvres grandeur nature, où l'on devine son attachement et son admiration pour le désert. Elle convie plus d'un à une plongée à travers les immensités désertiques et prélogiques.
Zohra Hachid Sellal propose une unité à travers un seul tableau à la peinture à l'huile représentant une armada d'éléphants blancs, dans des postures différentes. Au bas du tableau, sont collés des dessins sur papier calque. Il s'agit là des carnets à croquis de la plasticienne. Dans l'une de ses œuvres, sont agencés quatre panneaux de situations différentes, dont des dômes d'un saint-patron avec des palmiers, ou encore un profil de visage en quatre versions. Zohra Hachid prend soin non seulement d'envelopper ses créations de couleurs fortes et colorées, mais également de les doter de légendes à textes philosophiques.


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