La nouvelle attriste profondément le monde de l'éducation, du sport et de la culture en général dans la Mitidja. Kamel Bendifallah s'est voué pleinement à servir les gens marginalisés, défavorisés, longtemps soumis aux vicissitudes d'une histoire tourmentée. Il n'a cessé notamment de lutter contre les disparités des enseignements qui pouvaient encore toucher les oubliés et les exclus de la dynamique sociale. Se consacrant à cette mission sacrée de suivi individuel de ses élèves, dans toutes les situations difficiles du moment, avec une grande satisfaction morale, au vu du retour de gratitude... Et puis, dans la conjonction de ses entreprises bénévoles de nature populaire, le sport et le football en particulier ont occupé l'ancien joueur, l'homme de terrain, dans le contexte d'une société exposée à des bouleversements sociaux préjudiciables à la pratique précoce du foot. Comme il en fut... Enfin, féru d'exégèse et d'information, Kamel s'est livré au journalisme essentiel, de proximité, permettant de relever le débat culturel lui aussi affecté. Sa disparition nous afflige.