Alors que tout semblait réglé pour le démarrage des travaux de la pénétrante Chlef-Ténès, voila que le projet retourne à la case départ à cause des lenteurs administratives. En effet, selon certaines sources proches du dossier, les trois intervenants retenus pour la réalisation de cette voie express, à savoir l'ETRHB Haddad, l'entreprise Boufradji et une société portugaise, attendent toujours la remise de l'ordre de service par les services des travaux publics. Il faut savoir que les entreprises engagées ont déjà effectué les travaux relatifs à l'ouverture du premier tronçon allant de l'autoroute est-ouest, à hauteur de la zone industrielle d'Oued Sly, jusqu'à la localité de Bouzeghaia, sur une longueur de 22 km. «Elles n'attendent plus que l'ordre de service pour pouvoir démarrer officiellement le projet. Le problème n'est pas d'ordre financier mais de nature purement administrative», précisent encore nos sources, ajoutant que ce retard reste encore inexpliqué. Nous avons essayé de joindre les responsables du secteur mais toutes nos tentatives se sont avérées vaines. A en croire certaines informations, le marché qui a été attribué selon la procédure de gré à gré, est géré directement par l'agence nationale des autoroutes basée à Alger. Toujours est-il que ces contraintes administratives retardent sérieusement le lancement des travaux de la pénétrante devant relier le chef-lieu de wilaya au port de Ténès, sur une distance de 50 km.