Annoncé pour décembre dernier, le lancement des travaux de réalisation de la pénétrante autoroutière Ténès-Chlef n'a finalement pas eu lieu, pour des raisons administratives et techniques, a-t-on appris de sources proches du dossier. Nous avons tenté, à plusieurs reprises, d'en savoir plus avec les services concernés sur ce retard considérable. Malheureusement, toutes nos tentatives se sont avérées vaines. A croire que certains responsables se sentent gênés par les engagements non honorés par leur tutelle. Il est vrai que les officiels n'ont pas tenu leurs promesses, ignorant, peut-être, que le dossier technique n'était pas encore bouclé et qu'il fallait finaliser l'opération avant de lancer le chantier. Une chose est sûre, aucune date n'a été avancée quant au lancement effectif des travaux de réalisation du premier tronçon entre le port de Ténès et le chef-lieu de wilaya, sur une longueur de 53 km. Même les futurs riverains de la nouvelle autoroute n'ont pas été informés du tracé retenu, qui devait, dans un premier temps, passer par l'Est de Chlef, compris entre Bouzeghaia, Benairia, Medjadja et Oum Drou, avant d'aboutir à l'échangeur de l'autoroute Est-Ouest. Toutefois, on croit savoir que le plan initial a été modifié et que la commission technique a opté pour une autre variante faisant passer la pénétrante par Ouled Farès et la plaine d'Ard El Beidha, jusqu'à la bretelle ouest de l'autoroute, à hauteur de la cimenterie d'Oued Sly. Il faut rappeler que le projet, long de 220 km, va se prolonger jusqu'à Tissemsilt, en passant par les zones montagneuses de l'Ouarsenis, longtemps plongées dans l'isolement.