Les chefs de familles et les ménagères sont mis à rude épreuve depuis de nombreuses semaines dans la localité des Ouadhias. Au marché, les prix des fruits et des légumes sont inabordables. «La cherté s'est installée depuis plusieurs semaines, les prix ne baissent pas. Nous n'arrivons plus à subvenir aux besoins de nos familles. Même les produits de large consommation, comme la pomme de terre, sont inabordables. Les responsables du secteur sont appelés à faire le nécessaire pour nous prémunir de cette cherté qui érode notre pouvoir d'achat», indiquera un ouvrier journalier des Ouadhias. Signalons que le prix de la pomme de terre et de l'oignon se sont stabilisés à 90 DA le kilo dans les différents points de vente de la région. Les courgettes, les petits pois et les artichauts sont vendus respectivement à 100, 160 et 90 DA. Les carottes et les navets sont proposés à 60 DA. La laitue et les tomates fraiches sont affichées 100 DA. Les fèves vertes et les chou fleurs sont cotés à 70 et 100 DA le kilo. Pour ce qui est des fruits, le constat est le même. Les oranges dites Thomson culminent à 150 DA. Les clémentines à 200 DA. Les dattes sont à 500 DA. Les belles pommes d'importation et les bananes à 350 et 220 DA. Quant au lait ordinaire de 25 DA le sachet, il se fait de plus en plus rare. Pour acheter 2 sachets, les consommateurs n'ont d'autre choix que celui de guetter l'arrivée du camion livreur. Une fois le distributeur passé, les présents sont servis et les retardataires attendront la prochaine livraison. «Le camion ne passe qu'une à deux fois par semaine, c'est ce qui explique la rareté de ce produit de large consommation», expliquera un commerçant des Ouadhias.