Le Syndicat des architectes renouvelle ses revendications En marge de la Journée d'étude sur «L'architecture entre urgence et conscience», organisée jeudi dernier à l'université de Chlef, le président du syndicat national des architectes agréés, Achour Mihoubi, a renouvelé les revendications de la corporation. Dans un entretien à El Watan et El Khabar, il a réitéré les réclamations relatives à la rémunération des bureaux d'études et leur participation aux actes d'urbanisme. Il a fait sienne notamment la pétition signée par 631 architectes agréés du pays, qui demandent une «révision du barème de rémunération en tenant compte des facteurs ‘‘inflation'' et ‘‘évolution'' des salaires» depuis 2001. D'après lui, les honoraires versés aux professionnels du secteur au titre de la réalisation des études techniques et de suivi des travaux sont très en deçà de la valeur du travail fourni. En outre, le président du Synaa s'est dit opposé à «l'exclusion» de l'architecte de la phase de délivrance du permis de construire, comme stipulé dans le nouveau décret fixant les modalités d'instruction et de délivrance des actes d'urbanisme. «D'habitude, l'architecte était cosignataire de la demande de permis de construire. Or, dans le nouveau décret du ministère de l'Habitat, il est mentionné que seul le propriétaire, ou son mandataire, est habilité à remplir et signer la demande en question. Ce qui est aberrant, car le bureau d'études doit participer à toutes les étapes de réalisation de logements et autres équipements publics.» El Tarf : un plongeur aspiré par la centrale thermique de Draouche Mardi à 14h, les éléments des garde-côtes et de la Protection civile sont informés de la disparition d'un homme de 47 ans, originaire de Bouchegouf (Guelma) et résidant à El Hadjar (Annaba), qui s'adonnait à la chasse sous-marine en apnée, c'est-à-dire légale, près de la plage de Draouche (Berrihane, El Tarf) où est implantée la centrale thermique éponyme. Une disparition qui a provoqué l'étonnement, puisque le plongeur a été décrit comme ayant une solide expérience et que l'état de la mer était au beau fixe. Les recherches aussitôt entreprises seront suspendues en début de soirée pour reprendre mercredi matin. Mais le corps sans vie sera retrouvé par l'un des gardiens de la centrale qui l'a aperçu jeudi vers 10h dans ce qu'on appelle le bassin de refoulement de la centrale. Selon les explications fournies, le malheureux a été aspiré par la crépine des installations de refroidissement et s'est retrouvé bloqué dans une grille de protection. Il est ensuite remonté dans le bassin avec l'arrêt des pompes. Un agent de la sécurité nous a déclaré que cet accident, le premier du genre, aurait pu être évité si le plongeur était resté assez loin des balises de sécurité placées spécialement à l'intention des personnes qui pratiquent la chasse sous-marine dans ces eaux réputées très poissonneuses. Saisie de 70 quintaux de volailles à Douéra Plus de 70 quintaux de viande de volaille destinés à la vente illégale ont été saisis hier dans la commune de Douéra (wilaya d'Alger), a-t-on appris auprès de Hadjal Mohamed, responsable du service de répression de la fraude et de protection du consommateur de la direction de wilaya du commerce. Il a affirmé que les quantités saisies étaient chargées à bord de camions frigorifiques et d'un véhicule utilitaire pour vendeurs de viande blanche. Trois points de contrôle ont été dressés dans la commune de Douéra, à la cité Dkakna et Ouled Mendil par les services de la Gendarmerie nationale pour intercepter les véhicules devant transporter la viande. M. Hadjal a ajouté que cette viande de volaille était estimée à plus de 230 millions de centimes, rappelant que 90% semblaient propres à la consommation. Cela ne peut être confirmé qu'après examen par les médecins vétérinaires, a-t-il tenu à dire.