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Devoir de précaution
Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2006


Le développement très rapide des grandes cités algériennes, cumulé aux effets d'un exode rural qui a considérablement rapproché les campagnes, une expansion urbaine exponentielle imposent des devoirs de précaution systématiques. En tout premier lieu, celui d'observer des règles strictes d'hygiène, car le risque est autrement très grand de voir se développer des affections qui peuvent devenir des épidémies. Cela passe, certes, par le contrôle institutionnel, mais l'éveil citoyen peut jouer un rôle déterminant. En amont et en aval du phénomène, il est manifeste que l'état sanitaire des villes et des campagnes sera ce qu'en feront les populations concernées. L'Etat peut mobiliser des moyens et des ressources, mais cela ne suffira pas sans l'interaction citoyenne. La propreté est d'abord un enjeu public dont le caractère vital ne peut pas être sous-estimé. La résurgence de certaines maladies, réputées éradiquées, si elle souligne la persistance de poches de pauvreté dans le pays, indique aussi une difficulté à identifier les sites les plus exposés. Cela tient à un déficit de communication qui met souvent les opérateurs publics devant le fait accompli. La prévention devrait pourtant constituer la clé de voûte de toute dynamique sanitaire, car il faut souvent du temps et des investissements conséquents pour prendre la mesure des atteintes à la santé publique. L'éducation minimale consiste pour chacun à consommer des produits sains et à maintenir la salubrité de son environnement direct. C'est un contrat moral qui incombe à tous les acteurs de la vie publique, que ce soient les citoyens ou les autorités. Il ne suffit pas que les uns rejettent la balle dans le camp des autres, car, dans ce cas de figure, les responsabilités ne sont pas seulement partagées, elles sont étroitement imbriquées. On connaît, sous d'autres latitudes, les ravages qu'ont pu occasionner des nuées d'insectes. Aucun pays ne peut se prémunir des dangers de telles propagations si à la base ne sont pas mises en œuvre des mesures assumées par tous de dépistage et de prophylaxie toujours liées à la circulation de l'information. La maîtrise par les pouvoirs publics de foyers de maladie de la langue bleue qui avait touché le cheptel ovin dans diverses wilayas du pays illustre à quel point il reste essentiel de ne négliger aucun facteur mortifère. Cette maladie est, en effet, provoquée par des piqûres d'insectes. La négligence, la démission face aux responsabilités qui incombent à tout un chacun dans les villes et les campagnes sont des éléments favorables à toutes les transmissions virtuellement épidémiques. Cela pose à l'évidence un problème de conscience collective.

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