Plus de 350 insuffisants rénaux sont inscrits au niveau de la wilaya de Tipaza. Le centre hémodialyse de Koléa qui fonctionne depuis le 20 mars 1983, surexploité, n'est plus en mesure d'assurer une prise en charge normale et régulière en raison de plusieurs facteurs, notamment les pannes techniques des générateurs, et parfois des pannes électriques. Tous les générateurs dépassent largement le nombre d'heures d'utilisation, comme le stipulent les normes internationales. Ces générateurs sont utilisés quand ils sont en bon état, 21 heures sur 24. C'est une course contre la montre qui s'impose pour l'entretien des salles et des générateurs, pour le reste du temps. La rénovation du parc de générateurs est prévue pour l'exercice 2007. Les problèmes évoqués par « les abonnés » de ce service de l'hémodialyse de l'hôpital de Koléa sont multiples. La pression qui s'exerce sur ce service de l'hémodialyse est manifestement très importante, une situation qui suscite d'énormes inquiétudes auprès des malades. L'ouverture d'un autre centre de l'hémodialyse à Hadjout qui était attendu depuis des années, compte tenu de l'augmentation du nombre des insuffisants rénaux, aurait pu être bénéfique si le ministère de la Santé avaient pris le soin de prendre en charge les produits consommables. Le Centre d'hémodialyse de Hadjout, selon le directeur de la santé de la wilaya de Tipaza, est doté de 20 générateurs et pourvu de 16 lits. Le coût global de ce projet est évalué à 65 millions de dinars (6,5 milliards de centimes). Il aura fallu plusieurs visites du wali de Tipaza, depuis la fin de l'année 2004, pour qu'il devienne opérationnel depuis le début du 2e semestre 2006. Or le chef de l'exécutif de la wilaya de Tipaza n'a pas dissimulé sa déception, quand il s'est rendu compte que ce centre d'hémodialyse ne fonctionne pas selon ses capacités d'accueil. En effet, actuellement il exploite 4 places. La raison est simple et stupide, ce qui fait, de surcroît, souffrir les citoyens atteints de cette terrible maladie, puisque le secteur sanitaire de Tipaza n'a pas les moyens, selon les responsables, de satisfaire les besoins de ce centre d':hémodialyse en produits nécessaires pour son fonctionnement, notamment les produits consommables. C'est le calvaire pour ces malades qui avaient patienté longtemps, avant l'ouverture de ce centre. Le ministère de la Santé va-t-il enfin réagir pour épargner une partie des insuffisants rénaux de la wilaya de Tipaza des souffrances ? Selon les démarches bureaucratiques du secteur, il faut attendre 2007 pour pouvoir programmer dans le budget du secteur sanitaire de Tipaza, l'enveloppe financière nécessaire pour l'achat de ces produits vitaux pour les malades. Un investissement qui a du mal à être exploité utilement.