Alors que le premier anniversaire du génocide israélien contre Gaza approche, l'ampleur des dégâts est stupéfiante. Plus de 42 000 vies ont été perdues, la majorité étant des enfants et des femmes, selon le ministère palestinien de la Santé. La crise humanitaire s'est aggravée, avec environ 96 000 blessés et des infrastructures de santé et d'éducation entièrement en ruine. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) rapporte que plus de 70 000 logements ont été détruits, laissant environ 1,9 million de personnes déplacées. Les rues autrefois animées de Gaza sont désormais un rappel obsédant de ce qui a été perdu. Destruction des infrastructures et du système de santé à Gaza Les rapports périodiques du ministère de la Santé confirment que l'escalade des atrocités en Palestine en raison de l'agression israélienne dépasse les simples rapports numériques et constitue de graves violations de tous les droits de l'homme. Le système de santé est systématiquement pris pour cible, ce qui équivaut à un génocide contre le peuple palestinien. Au 2 octobre 2024, le nombre total de victimes a atteint 41 689, dont plus de 11 355 enfants, 6 297 femmes et 2 955 personnes âgées. Le nombre de personnes disparues s'élève à environ 10 000, tandis qu'environ 96 625 citoyens ont été blessés, dont beaucoup souffrent de traumatismes graves et de conditions mettant leur vie en danger. Le ministère de la Santé note que seuls 15 des 36 hôpitaux de Gaza sont opérationnels, et tous fonctionnent partiellement et sont confrontés à de graves pénuries. L'occupation a détruit et brûlé 32 hôpitaux du secteur, les rendant hors service. Le ministère a également indiqué que près de 986 professionnels de santé ont été tués, tandis que l'occupation a arrêté 310 autres personnes et en a blessé des centaines. En outre, les forces d'occupation israéliennes ont détruit 130 ambulances. Le ciblage intentionnel des infrastructures médicales a privé les civils de l'accès aux services de santé de base, avec plus de 340 attaques contre des établissements de santé et leurs travailleurs.