La pépinière des entreprises de la wilaya de Batna a organisé, avant-hier, une journée de sensibilisation pour promouvoir le programme de l'institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI). En effet, l'institut a pour mission de dénicher les inventeurs en herbe, mais surtout les guider et les assurer de la garantie d'une protection des droits de propriété industrielle (marques, dessins, modèles et appellations d'origines et brevets d'invention). Cette protection est octroyée pour une durée de 20 ans. La pépinière met à la disposition des inventeurs l'accès aux informations techniques et documentations en rapport avec leur domaine de compétence, et les accompagne dans le développement et le renforcement de la capacité inventive et innovatrice par des mesures d'incitation matérielles et morales. Une initiative saluée par Kedachi Mohamed-Lamine, un inventeur de 23 ans, venu d'Alger pour faire connaître son invention. Ce dernier compte à lui seul une vingtaine d'inventions, dont un appareil de recyclage. Selon Mohamed-Lamine, le fait que son invention soit inscrite au niveau de l'institut l'a beaucoup aidé pour avancer dans ses recherches. Un avis partagé avec un camarade à lui, Douala Yamine, un phytothérapeute batnéen, qui a comme projet l'extraction des huiles naturelle et végétales pour une commercialisation locale. Selon Benmahdi Abdelatif, directeur général de l'INAPI, le programme a pour but d'attirer toute personne créatrice, afin de l'aider à réaliser son projet. Une tache pas vraiment facile, pense-t-il, car la majorité des inventeurs algériens ignorent l'existence d'un tel programme dans leur pays. Ces derniers préfèrent tenter leur chance dans des pays étrangers.