A Oran, les familles et les amis qui souhaitent partir se prélasser à la plage n'ont plus à subir le diktat des concessionnaires. Ils peuvent planter leur parasol où bon leur semble, sans qu'on vienne leur réclamer de l'argent en contre-partie. Mais certains réflexes ont la peau dure : sur certaines plages d'Aïn El Turk, des commerçants installent des tables et parasols dès l'aube, pour les céder aux estivants à 300 DA. Du côté de Bousfer, à Bomo Plage, pour y accéder, il faut au préalable payer 200 DA pour le parking. Mais d'une manière générale, il faut reconnaître que la situation est moins confuse que les années précédentes. Mais qu'en sera-t-il aux mois de juin et août ? Sur la corniche oranaise, les habitants comme les touristes semblent satisfaits de cet arrêté gouvernemental, et souhaitent qu'il soit appliqué. Certains établissements hôteliers à Aïn El Turk ayant les pieds dans l'eau ont décidé, depuis l'application du décret annulant la concession des plages, de céder gratuitement leurs tables et parasols.