Les spécialistes de la santé se penchent désormais sur les apnées du sommeil, les ronflements et les conséquences qui peuvent en découler. Des portes ouvertes ont été organisées, hier, au niveau de la clinique de neurologie Bengamra sur cette pathologie et sur les traitements préconisés. Il s'agit d'arrêts respiratoires qui peuvent aller de 5 à 10, voire à 15 secondes, par nuit ce qui peut entrainer des réveils fréquents chez le patient et une diminution de l'oxygène dans le sang, apprend-on auprès du Dr Bengamra. Les causes et les conséquences sont l'hypertension artérielle, l'obésité, le diabète, entre autres. Le ronflement très sonore et entrecoupé de pauses constitue le signe clinique principal, selon notre interlocuteur. Il est favorisé par la fatigue et entraine une hypersomnie excessive non réparatrice avec des endormissements intempestifs pouvant se produire à n'importe quel moment de la journée. Pour détecter ces pauses ou interruptions de la respiration qui peuvent aller de 5 à 15 secondes, le laboratoire de sommeil inauguré, il y a plus d'une année, a permis de détecter ces complications et de traiter les patients qui en souffrent. Pas moins de 4 à 5 patients sont pris en charge par semaine par les spécialistes au niveau de ce laboratoire. Celui-ci doté d'appareils à l'exemple des spirographes et de polysomnographes, traite désormais de nombreux cas venus de l'ouest et même du centre du pays. Ces portes ouvertes ont été une occasion pour expliquer les techniques apportées dans la prise en charge des patients apnéiques.