La JSMTiaret risque de connaitre une autre saison cauchemardesque du fait de la non tenue de l'assemblée générale ordinaire qu'aggrave la position du président du club qui s'est mis lui aussi de la partie pour réclamer ses dettes qui s'élèvent à 20 millions de dinars. Des dettes cumulées qui avoisinent les 60 millions de dinars que les supporters inquiets voudraient voir éponger par les pouvoirs publics. Il y a quelques jours, une petite marche a été organisée par le comité des supporters ponctuée par une rencontre avec les autorités locales. Bien qu'aucun communiqué n'est venu sanctionner cette rencontre, il est loisible de déduire que l'équipe est déjà rentrée dans une période de turbulences qui va certainement chahuter la saison 2015/2016. Contacté pour expliciter son comportement, Chadli Mohamed, celui qui a fait des mains et des pieds pour être intronisé président des bleus dit qu'il «ne peut plus continuer à supporter seul le lourd fardeau» et prétexte «des raisons liées à sa santé», entre autres, pour faire savoir qu'il est démissionnaire du club. Une démission non concrétisée officiellement au moment où des voix proches du club croient à la reprise en mains des destinées d'«Ezzerga» par d'autres mécènes. A voir comment l'équipe dirigeante s'est désistée de la gestion, l'on doute fort d'une reprise par n'importe quel homme d'affaires d'où ce sentiment largement partagé à Tiaret que l'équipe est toujours otage d'intérêts étroits. «La JSMT évolue depuis deux années avec des comptes bloqués», dira le président qui n'a ni carrément jeté l'éponge, ni pris sur lui de s'engager pour un autre bail. Histoire de ne pas condamner un club si cher aux yeux de ses milliers de fans.