- Marché de voitures d'El Harrach : Anarchie hebdomadaire Au marché de voitures d'El Harrach, chaque vendredi, dès les premières heures du matin, des jeunes investissent toutes les ruelles adjacentes au marché et perçoivent en guise de droits de stationnement 200 DA par place. Les vendeurs de voitures qui ne veulent pas entrer au marché pour ne pas s'acquitter des 600 DA de frais de stationnement se rabattent sur ces ruelles. Au fil du temps, il est devenu plus intéressant de garer sa voiture en dehors du marché qu'à l'intérieur. Cette situation qui dure depuis plusieurs années n'a paradoxalement pas suscité l'intervention des pouvoirs publics afin d'y mettre un terme, bien qu'elle pénalise les habitants des quartiers alentour qui éprouvent des difficultés pour sortir de chez eux. Par ailleurs, la congestion qui découle de cette anarchie entrave le passage des ambulances qui veulent rejoindre l'hôpital Z'mirli. - Ouled Mendil (Douéra) : Manque de transport Située à seulement une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, la localité d'Ouled Mendil, dans la commune de Douéra, est complètement marginalisée. Cette situation est due au manque de transport qui assure la navette entre la localité et le chef-lieu de la commune. Un nombre restreint de bus seulement assure le transport pour une population dont le nombre ne cesse de grandir. «Le nombre de bus est tellement insignifiant qu'il faudrait le renforcer d'au moins dix autres véhicules», suggère un habitant de la localité, avant d'ajouter : «Cette situation oblige les habitants d'Ouled Mendil à effectuer, la plupart du temps, le trajet entre le quartier et le centre de Douéra à pied.» Selon les habitants, afin de pallier ce manque il convient de prolonger l'itinéraire des bus jusqu'à la commune de Birtouta. «Les bus qui desservent Birtouta à partir de Douéra peuvent passer par Ouled Mendil, ce qui sera d'un grand apport pour les habitants qui pourront vaquer à leurs besoins», confient les habitants.