Au marché de voitures d' El Harrach, des jeunes se sont autoproclamés propriétaires des espaces attenants au marché. Dès les premières heures du matin, ils investissent toutes les ruelles adjacentes au marché et perçoivent, en guise de droit de stationnement, 200 DA par place. Les vendeurs de voitures, qui ne veulent pas s'introduire dans le marché pour ne pas payer les 600 DA de frais de stationnement, se rabattent sur ces ruelles. Au fil du temps, il est devenu plus intéressant de garer en dehors du marché qu'à l'intérieur. Cette situation, qui dure depuis plusieurs années, n'a pas pour autant suscité l'intervention des pouvoirs publics afin d'y mettre un terme. Aussi, la congestion routière qui découle de cette anarchie pénalise les malades qui doivent se rendre à l'hôpital Z'Mirli. Chaque vendredi, les ambulances trouvent d'énormes difficultés pour rejoindre l'hôpital.