Les travaux de la troisième session ordinaire de l'assemblée populaire de la wilaya de Constantine, qui s'ouvrira mardi prochain, ne manqueront pas d'être très houleux, et ce, au vu de l'ordre du jour arrêté. Ainsi, l'analyse de la situation des biens de l'Etat prendra aux responsables de la chose publique, le temps précieux et nécessaire pour démêler les intrications nombreuses qui ont tissé tout le flou d'une gestion, pour le moins difficultueuse, celle d'un patrimoine qui, après son recensement, se trouve être l'objet de tant et tant de convoitises. Les joutes sur cette question aux enjeux, sinon importants, ne s'arrêteront pas à traiter des politiques locales en matière d'intendance et d'administration de ce patrimoine, mais elles iront plutôt fouiller la problématique de l'instauration d'un régime judicieux et rationnel de fiscalité, qui viendrait lever définitivement le pesant des contraintes à son épanouissement, et prétendre ainsi consigner en sa faveur l'entière satisfaction des citoyens. L'un des points inscrits à l'ordre de cette session concernera l'étude des actions entreprises dans le cadre de la concession par la mise en valeur des terres de la wilaya. Le dossier du logement rural ainsi que l'état d'avancement au chapitre de la politique de développement rural seront pour leur part analysés. Les responsables élus, qui ne manqueront pas de proposer des recommandations et autres orientations susceptibles de clarifier les démarches arrêtées par ces politiques, auront également à fournir un bilan, le plus exhaustif possible, aux fins d'assurer la relance d'une action qui trouve du mal à s'implanter. Les députés donneront lecture au bilan de la saison labours semailles 2005/2006 ; cette lecture sera sans nul doute le moment de quelques satisfactions au regard des chiffres réalisés par les services en charge du secteur de l'agriculture pour la wilaya. Quant au dernier point qui sera soumis aux débats lors de cette troisième session, il s'agira de relever pour ce qui concerne l'année 2006, l'état d'avancement des différents travaux de restauration et de réfection des infrastructures scolaires qui, notons-le, souffrent de l'absence d'entreprises spécialisées et de main-d'œuvre qualifiée. ce qui se traduit par l'inadaptation criante de ces infrastructures, avec la mission qui leur est dévolue.