Il y aura trois huis clos lors de la deuxième journée du championnat professionnel, avec ses deux ligues. Chez l'élite, le MO Béjaïa et l'USM Blida recevront respectivement leurs adversaires, la JS Kabylie et l'USM Harrach, sans leur public. C'est la même chose pour l'ASO Chlef, en Ligue 2, qui sera privée de ses supporters lors de son match face au Paradou AC. Ceci en attendant les sanctions qui pourront tomber par rapport à ce qui s'est passé lors de la première journée, au stade Omar Hamadi à Bologhine, lors du match MCA–CRB. Quoique les sanctions frappant le MOB, l'USMB et l'ASO soient des reliquats de la saison dernière, il n'en demeure pas moins que trois matchs à huis clos, au tout début du championnat, c'est assez important. Il faut dire que plusieurs dirigeants de club et personnalités footballistiques du monde remettent en cause l'efficacité de ce genre de sanctions. Certains préconisent de durcir plutôt les amendes financières. Mais là, du côté des clubs, il n'est pas question de «payer» pour les fautes commises par des supporters. La problématique est assez compliquée et il semble que les instances ayant en charge le football national n'ont pour l'instant que le huis clos comme sanction dissuasive. En tout cas, cette question du huis clos continuera à alimenter les débats autour du football national, d'autant plus que des incidents ont été relevés lors de la première journée. A cet effet, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, semble vouloir durcir les sanctions par le huis clos. Il a affirmé que les clubs récidivistes, sanctionnés pour la troisième fois lors de la même saison par un huis clos, continueront à jouer le reste de la phase (aller ou retour) sans leur public.