Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, n'exclut pas le recours à des administrateurs pour résoudre le problème des communes qui restent, depuis les élections locales du 10 octobre 2002, sans autorité. S'exprimant, hier, en marge de la cérémonie d'ouverture de la session d'automne, le ministre d'Etat a affirmé qu'il n'est surtout pas question de laisser ces communes dans leur état actuel. En revanche, le ministre délégué chargé des Collectivités locales, Ould Kablia en l'occurrence, a été affirmatif sur la même question. Nous n'allons pas nommer des administrateurs », a-t-il indiqué. Le ministre délégué a tenu à préciser qu'il y a près de 300 APC qui sont actuellement bloquées dans l'ensemble du territoire national. En plus des communes où les élections locales n'ont pas eu lieu, M. Ould Kablia a évoqué des conflits entre les élus au sein de certaines assemblées communales. En excluant cette éventualité, M. Ould Kablia n'a pas donné d'autres alternatives pour remettre sur les rails ces communes délaissées. Cependant, entre les propos de Zerhouni et ceux de Ould Kablia, il y a contradiction. Qui des deux prêche le vrai ?