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Des sangliers à l'école à Sidi Ahmed (Skikda)
Publié dans El Watan le 19 - 09 - 2006

D'abord un fait et ce n'est pas une blague : l'école primaire de Sidi Ahmed, située en aval d'un talus, abrite en son sein un véritable maquis tellement dense qu'il a fini par attirer les sangliers qui viennent souvent s'y abriter. Maintenant un détail : Sidi Ahmed n'est pas un hameau lointain ni une dechra enclavée, c'est plus grave encore.
C'est une grosse et hideuse tâche noire perchée sur les hauteurs à moins de deux kilomètres seulement à l'ouest de la ville de Skikda. Une ville qu'on dit pourtant méditerranéenne. Géographiquement, peut-être, mais autre chose… Dans ces lieux, plus de six cents familles cohabitent dans une anarchie indescriptible. Déjà pour y parvenir, il faut un moyen de locomotion spécial, car à partir de la cité des frères Khaldi et jusqu'à Sidi Ahmed, le tronçon, long seulement de 1,5 km, est vraiment impraticable. « On n'a jamais cessé de nous promettre que ce tronçon allait être refait, mais ça reste des promesses. Après notre insistance, les responsables communaux ont fini par nous dire qu'ils ne trouvaient pas d'entreprises pour le faire. Ils sont allés jusqu'à nous demander de chercher une entreprise pour lui affecter les travaux. C'est insensé, mais c'est la vérité ! », raconte le président de l'association. A l'entrée du lotissement, le ton de la disgrâce est vite donné. Routes et canalisations défoncées, poussière, ordures, eaux usées… « Nous dégageons toute responsabilité au cas où une catastrophe arriverait », sermonnera le président de la cité lors d'une tournée sur les lieux. A titre de catastrophes, les glissements de terrain restent les plus inévitables, d'autant plus qu'une partie importante des réseaux d'évacuation des eaux pluviales ne fonctionne plus et sert de simple décor, affreux ! « On a dépensé un argent fou pour l'aménagement de ces canalisations qui n'ont jamais rien collecté sauf les déchets ménagers et les gravats… regardez ces buses, ces avaloirs, ils ne servent à rien. C'est à se demander si l'APC contrôle vraiment les travaux qu'elle affecte », relève un membre de l'association. Des buses se sont en effet détachées pour se retrouver en bas du versant nord de la cité comme de vulgaires déblais. La cité est répartie en trois lots : social, autoconstruction et évolutif. Ils ne se distinguent que par la dénomination car les carences sont les mêmes. « Toute la cité ne dispose que d'un seul dévidoir pour la collecte des ordures ménagères de plus de 600 habitations. Il est implanté à l'entrée et ne sert pratiquement à rien. Comment voulez-vous que les habitants implantés à plus d'un kilomètre de ce lieu veuillent bien se promener avec leur sachet et le porter jusqu'ici ? C'est à décourager le plus coopératif des citoyens », jugent les membres de l'association qui reconnaissent que plusieurs habitants ont fini par se résigner à jeter leurs ordures en plein air. Toutes les routes du lotissement sont défoncées et l'éclairage public se limite à quelques poteaux seulement. « la nuit, l'insécurité n'est pas un vain mot dans ces lieux », raconte un des membres de l'association qui ajoute par ailleurs : « il faut relever qu'il n'existe aucune route qui mène à l'école. Même pas une piste. Les quelques chemins empruntés par les écoliers représentent beaucoup plus un danger pour leur sécurité qu'un passage. » ce qui veut dire que les élèves se retrouvent contraints chaque jour de faire des acrobaties pour regagner leurs bancs. D'ailleurs, l'association vient de saisir les autorités compétentes à ce sujet pour trouver une solution à ce problème. Elle a, par ailleurs, demandé à ce que le lotissement social soit enfin alimenté en électricité. L'association, qui vient de publier un communiqué dans lequel elle dénonce la non-mise en chantier de plusieurs projets, entend hausser le ton en menaçant de procéder à d'autres formes de protestations beaucoup plus bruyantes. Une alternative qu'elle assimile cependant à un ultime recours, vu que le premier responsable de la commune refuse, selon les termes du communiqué, de les recevoir. En attendant, Sidi Ahmed continue de servir d'abri aux détritus, aux glissements, aux MTH et aussi aux… sangliers !

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