Les résidents des tours AADL de Ali Mendjeli, réalisées, il y a une dizaine d'années, par la société GECO (ex-Ecotec), se plaignent que des mezzanines inoccupées situées aux premiers étages de leurs immeubles se soient transformées peu à peu en véritable dépotoir, en plus d'un lieu de débauche pour tous les désœuvrés des quartiers environnants. Sur place, nous avons pu constater de visu l'état dans lequel se trouvent les lieux. Les mezzanines et les escaliers y menant sont jonchés de détritus, de bouteilles et de cannettes de bière, témoins des soirées bien arrosées qui doivent s'y tenir chaque soir. Une situation qui n'a pas manqué de susciter la crainte mais aussi la colère des habitants qui se disent très inquiets de la mauvaise tournure qu'a prise leur cité. «Nous vivons depuis des années dans l'angoisse. Nous redoutons que des agressions similaires à celle commise en 2013 sur des enfants de l'unité de voisinage 14 se reproduisent ici. Malgré notre vigilance, nous ne pouvons surveiller constamment les entrées de ces mezzanines qui sont squattées régulièrement par des bandes de voyous venus des quartiers limitrophes au nôtre. Nous avons déposés des plaintes auprès du commissariat de Ali Mendjeli et envoyé également des correspondances au chef de daïra et au P/APC d'El Khroub pour qu'ils prennent des dispositions, soit en murant les entrées de ces mezzanines ou bien en désignant des gardiens pour sécuriser les lieux, mais nos demandes sont restées sans suite», déplorent les habitants.