Profitant de la visite du wali dans leur cité pour superviser un projet de logements promotionnels, les habitants des 100 logements socio-participatifs, implantés à Tassif, à la périphérie de la ville de Taher, ont interpellé le premier responsable de la wilaya sur les risques d'effondrement qui guettent les blocs qu'ils occupent. De graves fissures sont apparues depuis un certain temps à la base de ces blocs, qui se trouvent menacés d'effondrement, a-t-on constaté du les lieux. Et c'est un problème d'affaissement de terrain qui est à l'origine de ces fissures, qui risque, prévient-on, d'emporter toute la cité, si on ne lance pas des travaux de stabilisation du sol. «Êtes-vous au courant de ce problème», s'est interrogé le wali en s'adressant au directeur de l'OPGI. «Sincèrement non, monsieur le wali !», lui a rétorqué ce responsable. Qui peut donc s'intéresser au sort de ces blocs qui suscitent l'inquiétude de leurs occupants, serions-nous tentés de s'interroger ? Rassurés par cette présence du wali, qu'ils ont saisie telle une aubaine, les habitants de cette cité se sont efforcés de guider le chef de l'exécutif aux différents coins pour qu'il puisse constater de visu l'ampleur des affaissements. Ce problème n'est pas sans rappeler celui de la cité de Tabriht, à El Milia, où toute une cité est aujourd'hui menacée d'effondrement à cause du même phénomène d'affaissement de terrain. Les risques d'effondrement d'une vingtaine de blocs ont poussé les autorités à évacués quelques 200 locataires, en les transférant vers d'autres appartements. A ce jour, ce problème est toujours posé, en dépit des travaux de stabilisation du sol qui ont été lancés, sans résultat, semble-t-il.