Jusqu'à présent, 1 238 000 passeports biométriques ont été délivrés au profit de la communauté nationale établie à l'étranger et particulièrement en France. C'est ce qui ressort de la réunion de suivi et d'évaluation, tenue hier au siège de l'ambassade d'Algérie à Paris, en présence des secrétaires généraux des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur, l'ambassadeur d'Algérie en France ainsi que plusieurs chefs des postes consulaires. Après celle du mois d'avril dernier, c'est donc la deuxième rencontre de ce genre que préside Abdelhamid Senouci Bereksi, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, dans l'objectif de «faire le bilan et d'aborder la dernière phase de la délivrance du passeport biométrique, deux mois avant la date butoir de la fin du passeport ordinaire», conformément aux recommandations de l'Organisation internationale de l'aviation civile qui l'a fixée au 24 novembre 2015. «Nous voulons également mettre en place un plan B avec lequel nous pouvons travailler afin d'anticiper des situations d'urgence qui peuvent surgir après le mois de novembre», a indiqué M. Senouci Bereksi. Il a donné ensuite la parole à Hocine Mazouz, le tout nouveau secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Ce dernier a affirmé que jusqu'au début du mois de septembre en cours, ses services ont produit 1 238 000 passeports biométriques au profit des citoyens algériens établis à l'étranger. Parmi ce nombre total, «975 000 passeports ont été produits au profit des postes consulaires en France», a-t-il précisé. Installé dans son poste depuis un mois, M. Mazouz s'est félicité des efforts fournis par son ministère depuis plusieurs mois afin d'accélérer la procédure de production du fameux document. «Au-delà des difficultés que nous rencontrons parfois, liées notamment au traitement et au transfert des documents, la production du passeport en elle-même ne dépasse pas généralement les cinq jours», a-t-il expliqué. Selon lui, les rares problèmes qui perdurent et ralentissent encore l'opération de généralisation du passeport biométrique concernent la non-conformité des photos à la norme exigée. «Nous avons rejeté 14 000 dossiers dont 11 600 dans nos postes consulaires en France. 80 % de ces rejets sont justifiés par la non-conformité des photos», a-t-il regretté. Pour venir à bout de cet obstacle, l'orateur a annoncé le lancement d'un portail électronique à partir du 5 octobre prochain. Ce site internet permettra à nos concitoyens concernés par cette question de changer leurs photos en ligne à partir de leur lieu de résidence. Cela leur évitera les va-et-vient et permettra d'accélérer le traitement des dossiers rejetés. Samir Ghezlaoui