La ministre rappelle que le lancement du réseau France Alumni, dédié aux anciens étudiants algériens qui ont suivi des études en France, a constitué un des moments forts de sa visite. Un comité inter-gouvernemental algéro-français se réunira à Alger au début de l'année 2016, a annoncé, hier, Najat Vallaud-Belkacem, ministre française de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'un point de presse tenu à l'Institut français d'Alger. Cette conférence de presse était la clôture de la visite de deux jours, «riche en moments forts». La ministre rappelle que le lancement du réseau France Alumni, dédié aux anciens étudiants algériens qui ont suivi des études en France, a constitué un des moments forts de sa visite. Les entretiens avec les ministres de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont été axés sur le «recadrage» de l'accord bilatéral de 2013 «avec les trois leviers de la consolidation de la réforme de l'école : la refonte pédagogique, la formation des enseignants et les méthodes les plus adaptées pour l'apprentissage du français», a déclaré la ministre. Elle a expliqué également que cette démarche est issue d'une évaluation du taux d'application de ce partenariat, notamment en ce qui concerne l'enseignement de la langue française en tant que langue étrangère vivante. «Nous avons décidé de coopérer sur la formation du corps des inspecteurs, de l'enseignement du français en tant que langue étrangère, avec du matériel adapté et le jumelage des écoles dès cette année. Nous allons faire en sorte que nos deux pays s'enrichissent mutuellement des réformes engagées des deux côtés». Mme Vallaud-Belkacem révèle par la même occasion que les discussions ont porté aussi sur les modalités d'appui des programmes de développement de la mobilité des étudiants algériens en France. Dans ce contexte, la ministre française rappelle que la France est le premier pays d'accueil des étudiants algériens (12% de la population étudiante), présents massivement dans les universités, alors que les grandes écoles pourraient constituer une diversification des options offertes à ces étudiants. Plusieurs sujets liés à la coopération dans ce domaine ont été évoqués lors de la rencontre de la conférencière avec son homologue M. Hadjar, notamment en ce qui concerne les accords signés entre les universités des deux pays et dont le nombre est de plus de 800.