En plus de la centaine de gendarmes mobilisés aux côtés des éléments de la Protection civile, tous les habitants du village de Djefafla, dépendant de la commune de Marsat El Hadjadj (Oran), ont remué ciel et terre pour tenter de retrouver le petit Imed Eddine Bensaâda, âgé de deux ans, disparu le 15 septembre dernier à 17h, alors qu'il était devant la maison familiale. Même les puits des environs et les mares d'eau ont été minutieusement fouillés en vain par les plongeurs spécialisés de la Protection civile. Les recherches de l'enfant disparu se sont étalées sur un large périmètre et se sont étendues jusqu'aux communes, villages et forêts avoisinants. Après plus d'un mois et en dépit des recherches qui n'ont toujours pas abouti, l'espoir reste de mise chez les membres de la famille Bensaâda. Les villageois de Djefafla, qui ont montré un grand élan de solidarité et apporté leur soutien indéfectible aux parents, n'arrivent toujours pas à comprendre cette disparition. Dimanche matin, nous avons pris attache avec la brigade de la protection des mineurs relevant du groupement de gendarmerie de la wilaya d'Oran, qui nous a fait savoir que même si la durée de plus d'un mois semble longue, les investigations sont toujours en cours et aucun détail n'est négligé. De leur côté, les réseaux sociaux ont pris le relais et une page est dédiée à l'enfant disparu, le père du jeune Imed implore, dans une vidéo postée, qu'on lui rende son fils.