L'actionnaire majoritaire de la SSPA/CSC, Tassili Airlines, compte mettre fin aux fonctions du président clubiste, Mohamed Haddad, dès le mois décembre prochain. Une décision pas encore entérinée mais longuement réfléchie par les bailleurs de fonds du Chabab. Il faut dire que le groupe TAL a pas mal d'arguments entre ses mains pour licencier Haddad, en poste depuis quelques mois. Pour comprendre la décision du groupe, il faut rappeler son exigence de réduire la masse salariale qu'il a faite à l'ex-président Bentoubal, il y a deux saisons. Ce dernier avait réussi le pari en la réduisant à 2,6 milliards mensuels. Mais son successeur, en plaçant la masse salariale pour cette saison à 3,5 milliards, soit une augmentation de 50%, a exaspéré l'actionnaire majoritaire. Malheureusement pour Haddad, cette hausse n'a pas donné les résultats espérés, ajouté à cela le mauvais casting du début de saison avec le choix des joueurs trentenaires recrutés à des prix très élevés, sans parler de ses soucis de gestion et ses mauvaises relations avec quelques dirigeants. Tant d'arguments qui ont mené vers cette décision du groupe TAL de se séparer de Haddad dans un avenir proche. Dans un autre registre, l'affaire de Boucherit n'aura pas la «happy end» souhaitée par les Sanafir. Le joueur est décidé à partir cet hiver et les dirigeants ne sont pas contre, estimant qu'il a franchi la ligne rouge lors de ses différentes sorties médiatiques. Enfin, les coéquipiers d'Aksas sont focalisés sur le match de samedi face au MCA. Un match qui tient à cœur les Clubistes, qui veulent mettre fin à la mauvaise série de résultats qui a mené le CSC dans les bas-fonds du classement, à un point de la zone des relégables.