Introduit comme musicien au sein de l'Orchestre symphonique national (OSN) depuis à peine une année, le jeune étudiant de l'Institut régional de formation musicale (IRFM d'Alger), Baba-Ameur Mehdi est en train d'étaler son talent musical. Agé de 17 ans à peine, Mehdi voue une passion pour la musique depuis sa tendre enfance. Inscrit au conservatoire d'Alger voilà quatre années, ce jeune prodige poursuit en parallèle une formation au sein de l'IRFM. Son instrument favori est le violoncelle, un instrument à corde qu'il caresse, selon ses professeurs, admirablement. Suivi de près par ses pédagogues, notamment le regretté chef d'orchestre Boukhari Mougari qui avait reconnu ses capacités, Mehdi se voit propulser au niveau supérieur aux côtés de ses aînés. Le directeur de l'OSN lui offre, dès lors, la possibilité d'évoluer dans la cour des grands, surtout après avoir été examiné lors de trois Master class par des professionnels étrangers qui apprécièrent ses aptitudes musicales et son jeu au violoncelle. Au mois de mai 2005, dans le cadre du mois culturel européen, il se produit en compagnie d'un pianiste canadien devant un parterre d'invités, dont la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi qui l'a vivement félicité. Il clôtura l'année en obtenant le second prix du Conservatoire d'Alger. Une distinction tant méritée. Désormais, le directeur de l'OSN, Abdelkader Bouazzara, le compte dans son effectif pour animer des concerts, dont les deux derniers ont eu lieu, rappelons-le, mercredi et jeudi derniers, lors d'une tournée effectuée à Aïn Témouchent et Mascara. Promis à un bel avenir, le violoncelliste Mehdi demeure au même titre que le pianiste Mehdi Ghazi, une valeur certaine qui se doit d'être entourée de plus d'attention. « Cela ne suppose pas moins qu'il doive faire preuve de persévérance et de travail s'il veut réussir une carrière professionnelle dans la musique savante », dira à son sujet le violoncelliste et musicologue italien, Maurizio Gambini du conservatoire Santa Cecilia de Rome.