Les habitants des nouveaux quartiers d'Oran-Est souffrent d'un déficit en transport public. Le déplacement vers le centre-ville est un véritable casse-tête en l'absence de moyens de transport en commun. Bien que de nombreuses familles aient été relogées dans ces nouvelles cités, le transport n'a pas suivi cette dynamique d'urbanisation. Pour les habitants de Canastel et Belgaïd, c'est la galère quotidienne pour des milliers de citoyens, surtout avec les dernières opérations de relogement avec pas moins de 1430 familles. Même si le transport existe, le nombre de lignes est très limité et les bus pour cette zone ne passent pas par tous les quartiers. Cette zone a connu une extension urbanistique importante et, par conséquence, de nouveaux besoins en transport ont vu le jour. Les habitants vivent un véritable calvaire et sont obligés de prendre le transport clandestin. Ils demandent le renforcement de la ligne C qui relie Canastel à Mdina Jdida. Selon un usager obligé de faire ce trajet au moins deux fois par jour : «Le transport est très compliqué dans cette localité. Il nous est arrivé de poiroter pendant une heure dans un arrêt et sous un soleil de plomb pour pouvoir, enfin, monter dans un bus.» Selon des sources de la direction des transports, une étude est en cours pour la création de nouvelles lignes et la restructuration du secteur de transport au niveau de ces agglomérations, afin de répondre aux besoins des habitants dont le nombre ne cesse de croître. Pour Belgaïd, il faut rappeler qu'une extension de la ligne du tramway est prévue.