infrastructures scolaires à Jijel : Des instructions pour le suivi des chantiers La réception en prévision de la prochaine rentrée scolaire des infrastructures en cours de réalisation a été un des points débattus lors du conseil de wilaya tenu la semaine dernière sous la présidence du wali, Larbi Merzoug. Ce dernier a instruit les directeurs et chefs de daïra pour suivre l'avancement des travaux et travailler pour lever les contraintes qui pourraient influer négativement sur la marche des chantiers. D'ici septembre prochain, il est prévu la réception de 56 classes, dont 6 groupements scolaires. Outre ces classes du cycle primaire, El Milia devrait voir l'ouverture d'un collège de l'enseignement moyen, alors que les communes de Beni Yadjis et Djemaâ Beni Hbibi bénéficieront chacune d'un lycée. Le lycée Houari Boumediène d'El Milia verra la mise en service d'une salle d'informatique. La situation des 530 structures éducatives de la wilaya fait ressortir que 4 d'entre elles ne disposent pas de chauffage, pour cause de non-raccordement au réseau de gaz naturel. Des instructions ont été données pour régler ce problème. Pour le transport scolaire, il a été rappelé qu'une enveloppe de 92 millions de dinars a été dégagée par le Fonds commun des collectivités locales (FCCL) destinée aux frais de maintenance des moyens de transport (38 millions de dinars) et pour leur location (54 millions de dinars) au profit 7854 élèves du primaire répartis sur 149 agglomérations secondaires situées dans 25 communes.
Plusieurs localités coupées du monde Plusieurs localités de l'extrême nord-est de la wilaya de Jijel, relevant de la commune d'El Milia, sont pratiquement coupées du monde depuis plusieurs années. En cause, la route impraticable de Tanefdour, qui continue de priver les populations des régions de Ouled Arbi, Mechat, Beni Ferguene et Oued Z'hor d'une voie pour se déplacer librement. Pour sortir de cet isolement, ces populations sont de plus en plus contraintes de faire des détours au quotidien. Passer par la route de Tanefdour comporte également des risques d'agression de la part de jeunes délinquants que l'oisiveté a transformés en bandits de chemins. Ces derniers sèment la terreur sur ce tronçon, notamment à la sortie du village, en direction des régions du Nord-Est. Les habitants de la localité d'Ouled Arbi ont fini par se lasser de cette situation qui a trop duré. Depuis quelque temps, ils ont dû chercher une autre voie pour se déplacer, en faisant des détours par une route à peine carrossable du côté de la localité de Ouled Anane pour se rendre à El Milia. «Cette solution est momentanée, car durant la saison d'hiver cette route qui passe par un oued devient elle aussi impraticable, ce qui fait que nous allons nous retrouver réellement bloqués», déplorent les habitants de ces régions. Pour ceux des autres localités, c'est souvent à leurs risques et périls qu'ils traversent la maudite route de Tanefdour. Maudite, cette route est le drame que tout le monde subit dans son âme, y compris pour les habitants de ce village abandonné à l'isolement et à la délinquance. Les travaux de réfection en cours sur ce tronçon de 1,5 km sont attendus telle une délivrance par des populations entières depuis de longues années. 90 % des accidents dus au facteur humain Les chauffards et leur conduite arrogante ont encore une fois été à l'origine de la plupart des accidents de la circulation enregistrés, en 2015, dans la wilaya de Jijel. Et pour cause, 91,61% de ces accidents ont été imputés à l'imprudence humaine, causant la mort de 29 personnes et 526 blessés, selon un bilan présenté par le chef du groupement territorial de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Hamel Achour. En 2015, il a été enregistré 284 accidents à travers les routes relevant des compétences territoriales de la Gendarmerie nationale. Un chiffre en baisse par rapport à 2014, où il a été signalé 313 accidents. Le non- respect du code de la route, l'excès de vitesse et l'arrogance dans la conduite sont des facteurs qui reviennent souvent comme principales causes de ces accidents. La nature de l'environnement et l'état du véhicule sont à l'origine de 3,87% des accidents signalés. La baisse du nombre d'accidents durant l'année 2015 est due, selon les services de la Gendarmerie nationale, à la présence sur les routes de ses unités, en plus des campagnes de sensibilisation menées sur les ondes de la radio régionale Jijel FM. Par mesure préventive, des patrouilles de la gendarmerie sont de plus en plus présentes sur les principaux axes routiers. Les week-ends et les jours fériés sont souvent cités comme étant les périodes où sont enregistrés les plus grands nombres d'accidents.