Le coup d'envoi de la campagne labour-semailles a été donné mercredi dernier au niveau de la chambre d'agriculture. Le lancement de cette opération, qui comporte un programme d'intensification des cultures céréalières sur une superficie de 85 000 ha, a coïncidé, faut-il le préciser, avec la Journée mondiale de la vulgarisation. A cette occasion, les deux thèmes développés devant un parterre appartenant à la profession agricole et à l'encadrement technique de la wilaya, ont porté essentiellement sur l'oléiculture et la campagne labour-semailles proprement dite. Sur ce dernier point, il a été question de l'itinéraire technique et de l'importance qu'il revêt tant aux yeux des responsables du secteur que des agriculteurs eux-mêmes. Il faut signaler, que du respect strict des étapes de cet itinéraire découlent les conditions nécessaires à une bonne productivité. Ces étapes s'ordonnent de la manière suivante : préparation du lit de semence (labour), utilisation des semences traitées (celles de ferme sont exclues), apport des éléments fertilisants et désherbants et préparation de la campagne moisson-battage. Le DSA, qui nous a accordé un entretien à ce sujet, a fait savoir qu'il y a, concernant les semences, le blé dur, le blé tendre, l'orge et l'avoine pour une sole céréalière pouvant excéder les 85 000 ha. Pour le soutien de cette campagne, le responsable du secteur a attiré notre attention sur la nouvelle nomenclature qui supplante l'ancien dispositif appelé FNRDA. Désormais, on dira FNDIA. « On a directement impliqué les bureaux d'études de la wilaya en vue d'orienter les études technico-économiques dans le sens du développement de la wilaya, articulé autour de la revalorisation des produits du terroir et l'amélioration de la sole céréalière. »