- Egypte : Les enquêteurs rendent compte à Rome Une délégation égyptienne rendait compte hier à Rome de l'enquête sur le supplice d'un étudiant italien au Caire, après lequel l'Italie menace de prendre des mesures de rétorsion. Deux magistrats égyptiens, dont le vice-procureur général Mostafa Soleiman, et trois responsables de la police, arrivés mercredi soir dans la capitale italienne, ont débuté, hier peu après 10h30 (8h30 GMT), un entretien avec le procureur de Rome, Giuseppe Pignatone, son susbtitut Sergio Colaiocco et de hauts responsables des forces de l'ordre. Enlevé le 25 janvier au Caire, Giulio Regeni, 28 ans, avait été retrouvé mort dans un fossé 10 jours plus tard, le corps couvert des stigmates de tortures épouvantables. Depuis, l'Italie réclame avec force que les coupables soient identifiés et punis, en rejetant les multiples versions avancées par les enquêteurs égyptiens. - Turquie : Des tirs en provenance d'une zone de Syrie tenue par l'EI font trois blessés Des tirs de roquettes en provenance de Syrie, attribués par Ankara au groupe Etat islamique (EI), ont fait trois blessés civils hier dans la ville frontalière turque de Kilis (sud), provoquant des représailles immédiates de l'artillerie turque contre des cibles djihadistes. Peu avant 9h locales, deux roquettes ont frappé deux quartiers de la ville, a rapporté l'agence de presse Dogan. La police a immédiatement établi un périmètre de sécurité autour des zones visées et les autorités locales y ont ordonné la fermeture des établissements scolaires. Conformément à ses règles d'engagement, l'artillerie turque a riposté en bombardant la zone du territoire syrien d'où étaient partis les tirs qui ont visé Kilis. - Tchad : Six mois de prison ferme requis contre cinq leaders de la société civile Le procureur de la République tchadienne a requis hier six mois de prison ferme contre cinq leaders détenus de la société civile, qui demandent une alternance politique, et la suite du procès a été reportée au 14 avril. Le parquet «a requis six mois de prison ferme, il s'agit d'une décision purement politique qui vient de l'Exécutif», a déclaré l'un des avocats de la défense, Frédéric Nanadjingue, au terme d'une audience de deux heures à laquelle la presse a été interdite d'accès. Ils sont accusés «de provocation à un attroupement non autorisé», «tentative d'atteinte à l'ordre public» et «opposition à l'exercice d'une autorité légitime» pour avoir appelé à manifester contre un cinquième mandat du chef de l'Etat Idriss Déby Itno. - Tunisie : Un djihadiste présumé abattu près de la frontière avec l'Algérie Un djihadiste présumé a été abattu par les forces de sécurité dans le nord-ouest de la Tunisie, près de la frontière avec l'Algérie, a annoncé hier le ministère de l'Intérieur. «Les unités de la Garde nationale ont, la nuit dernière, abattu un élément terroriste dans la forêt de Seddine, à Sakiet Sidi Youssef», a indiqué le ministère dans un communiqué. Les forces de l'ordre avaient tendu une «embuscade» à deux djihadistes présumés qui circulaient en moto, selon le texte. Le deuxième homme a été blessé mais a pu prendre la fuite. Les deux hommes «avaient en leur possession une kalachnikov et deux sacs contenant des explosifs ainsi que plusieurs produits pour en fabriquer», a ajouté le ministère. - Syrie : Début demain du retour des habitants de Palmyre Les habitants de Palmyre commenceront à revenir à partir de demain dans la cité antique syrienne, d'où le groupe Etat islamique (EI) a été chassé, a annoncé hier le bureau du gouverneur de la province de Homs. La ville résidentielle, proche du célèbre site archéologique, a été complètement ravagée par les combats et les bombardements. «Des bus transportant les premiers habitants à Palmyre partiront demain et les résidents commencent à enregistrer leurs noms dès aujourd'hui», a indiqué un responsable du bureau du gouverneur de Homs.