Les locataires de l'immeuble n° 30, avenue Mokrane Chabi, situé à Alger-Centre, désespèrent de trouver une solution à leur problème qui concerne les retards accusés dans la réfection de leur immeuble, touché par les événements qu'a connus la capitale en 2001 et 2003. Les occupants de cet immeuble assurent que les habitations alentours ont connu un sort plus enviable, puisqu'elles ont été retapées par les organismes habilités. Ils affirment qu'en dépit des rapports effectués par les instances concernées et envoyés à chacune des structures (OPGI, APC...), les opérations de ravalement et de renforcement des étriers n'ont jamais été entamées. L'Apc d'Alger-Centre fait ainsi part dans un courrier adressé à l'OPGI de Hussein Dey du détachement du revêtement des murs, de l'effondrement d'une partie du plafond, des fissures dans les cloisons et de la cage d'escalier. Aussi, les locataires, harassés, se disent incapables de payer la totalité des travaux à leurs frais, d'autant plus que vu le danger permanent auquel ils font face tous les jours, ils ont dû les entamer eux-mêmes. Après plusieurs années d'attente, les autorités concernées doivent mettre un terme à ce problème et secourir leurs administrés pour leur éviter une catastrophe certaine.