Les locataires de l'immeuble n°30, avenue Mokrane Chaâbi à Alger- Centre s'inquiètent des « retards accusés quant à la réfection de leur immeuble » touché par des dommages multiples. Pourtant, indiquent-ils, les bâtiments mitoyens au leur ont connu un sort plus envieux, puisqu'ils ont été pris en charge et « refaits à neuf ». Leur bâtiment semble, à en croire les locataires, être oublié par les opérations de ravalement et de renforcement en dépit du rapport de l'OPGI pourtant catégorique, relèvent-ils. L'enquête diligentée par l'APC d'Alger-Centre, quant à elle, fait ressortir, lit-on, dans un courrier adressé à l'OPGI de Hussein Dey, le détachement du revêtement des murs, l'effondrement d'une partie du plafond et des fissures dans les cloisons. Les résidants avouent ne pas pouvoir s'acquitter, à eux seuls, de la totalité des frais concernant les travaux à effectuer à l'extérieur et de l'escalier qui est presque en ruine.