Attaque de hackers contre le réseau banquier international Le système de messages interbancaires Swift (ultra-sécurisé), servant à transférer des milliards de dollars chaque jour, a été attaqué par des hackers, selon les médias américains. «L'attaque menée contre Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) montre une véritable tentative pour obtenir un accès à ce système indispensable pour le fonctionnement du monde financier international», selon le texte que s'apprête à publier Swift, cité par le New York Times et le Wall Street Journal. «L'attaque visait une banque commerciale dont ils ne donnent pas le nom et dont les malfaiteurs ont réussi à s'approprier les codes pour envoyer des messages au nom de la banque», selon les mêmes sources. En février, des messages semblant provenir de la Banque du Bangladesh avaient ordonné le transfert vers différents comptes aux Philippines de 81 millions de dollars. Les méthodes utilisées par les hackers dans ces deux cas «montrent clairement une connaissance approfondie et sophistiquée des opérations de ce type dans les banques visées», selon la lettre de Swift relayée par les journaux. Le même jour, des hauts représentants de la Réserve fédérale de New York, de la Banque du Bangladesh et du système de paiement international Swift, se sont rencontrés à Bâle, en Suisse, pour discuter de cette fraude cybernétique. Zuckerberg défend la neutralité de Facebook PDG de Facebook, Mark Zuckerberg a démenti les accusations de manipulation aux Etats-Unis des sujets présentés comme des tendances sur son site, au détriment des thématiques conservatrices et assuré avoir ouvert une enquête. «Si nous trouvons quoi que ce soit de contraire à nos principes, vous avez ma parole que nous prendrons des mesures supplémentaires pour y remédier», s'est-il engagé sur sa page Facebook. Le site d'information Gizmodo, spécialisé dans la technologie et affilié au groupe Gawker, a crée la polémique mardi aux Etats-Unis en affirmant que des salariés au sein de Facebook faisaient un traitement éditorialisé des sujets traités sur le réseau social. La rubrique «Trending», qui n'existe pas dans la version française de Facebook, est une petite pastille qui se trouve en haut à droite de la page et mentionne les sujets dont on parle le plus sur le réseau social. Les thèmes choisis sont, en théorie, identifiés par un algorithme qui repère le nombre total de mentions, ou aussi une forte augmentation sur un court laps de temps, à l'instar de ce qui se voit sur d'autres réseaux sociaux, Twitter en premier lieu. Des personnalités conservatrices, telles que les républicains Mitt Romney (candidat à la présidentielle en 2012), Ted Cruz et Scott Walker (candidats à l'investiture républicaine en 2016), ou l'éditorialiste radio Glenn Beck, lui aussi conservateur, ont ainsi été écartés de la liste sur décision individuelle, alors que leur nom faisait surface sur Facebook, selon des témoignages cités par Gizmodo. Le Maroc principale destination arabe pour le tourisme sexuel Le Maroc est devenu la principale destination dans la région MENA pour le tourisme sexuel impliquant des enfants, selon une étude réalisée par le réseau mondial pour la protection de l'enfance, Ecpat, publiée jeudi à Washington. Le Maroc demeure une destination majeure pour le tourisme sexuel impliquant des enfants, conclut ce rapport mondial qui cite une étude menée sur ce pays en 2007 par l'université américaine John Hopkins. Deux ans plus tard, en 2009, le Maroc a connu une augmentation de 6% du nombre de touristes, une hausse qui a exacerbé ce problème, souligne ce réseau qui cite ce pays comme «un point névralgique» pour ce trafic. La hausse du nombre de touristes crée davantage d'occasions de commettre des agressions contre les enfants, explique ce réseau, qui compte plus d'une soixantaine de partenaires et ONG à travers le monde, activant dans le domaine de la protection de l'enfance. Au Maroc, comme dans les autres pays qui connaissent une expansion de leur marché du tourisme, Il y a un besoin urgent pour surveiller de près la situation de l'enfance exploitée, recommande l'équipe ayant rédigé cette étude. Le réseau relève également le manque d'informations sur l'étendue de ces crimes contre l'enfance au Maroc et aussi celui des services qui devraient prendre en charge ces victimes. Le Maroc figure également parmi les pays de la région Mena, dont les codes pénaux n'ont pas été actualisés pour renforcer la lutte contre ce trafic. Les agresseurs, tout comme les entrepreneurs de l'exploitation, profitent des lacunes de la législation marocaine pour échapper à la justice.