Le Widad des Dahleb, Boudjakdji, Kheris, Bettadj, Mezaïr renaitra-t-il de ses cendres ? Le détenteur de la coupe d'Algérie et de la coupe arabe retrouvera-t-il, un jour, sa place légitime en Ligue 1? Le stade Akid Lotfi dans lequel évoluait l'équipe nationale pour ses éliminatoires de coupe du monde et d'Afrique, dans les années 1990, revivra-t-il son ambiance électrique ? Autant d'interrogations douloureuses qui meurtrissent, aujourd'hui, les vrais fans d'Ezzerga. Beaucoup d'erreurs et d'injustice ont fait que le WAT descende en enfer pour affronter des clubs qui, naguère, rêvaient seulement d'approcher ses joueurs. D'autres temps, d'autres mœurs. Le club collectionne les relégations… quasiment dans l'indifférence totale. Cette saison il l'a échappé belle, une fois encore. Sinon, le Widad serait enterré à jamais comme l'illustre JSMT. Cependant, et c'est la bonne nouvelle : une sorte de prise de conscience semble ressentie par les vrais enfants de Tlemcen. On parle de la prise en main du club, cher à feu Abdelkader Bahmane, par des hommes ayant du sang bleu et blanc. On parle de Bouraoui, Hanafi et leurs compagnons de route qui ont donné au Widad ses plus belles lettres de noblesse. Le Widad, digne représentant de la wilaya de Tlemcen et de l'Algérie, à une certaine époque, ne peut que revenir sur la scène footballistique. Car, les grandes équipes ne meurent jamais.