Les Canaris de la JSK, et après un mois de repos bien mérité, ont repris le chemin des entraînements le week-end dernier au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou, avec des séances en nocturne, sous la conduite de l'entraîneur en chef, Kamel Mouassa, reconduit à la tête de la barre technique du club kabyle pour la nouvelle saison après le remarquable travail effectué lors de la seconde manche de l'exercice écoulé, et qui avait, pour rappel, conduit la JSK à terminer sur le podium, alors qu'elle jouait sa peau parmi l'élite. La reprise effectuée, les choses sérieuses pour la formation kabyle débuteront après l'Aïd avec les deux stages que les coéquipiers du capitaine Ali Rial effectueront durant cette intersaison, avec d'abord un stage d'oxygénation à Tikjda, suivi d'un autre en Tunisie qui sera consacré à la préparation technique et aux matchs amicaux. Si de ce côté-là la direction, sous la conduite son boss Mohand Cherif Hannachi, a réuni toutes les conditions de la préparation, il reste quelques détails relatifs à l'équipe à régler, à l'image de la question de l'adjoint et du préparateur physique, mais surtout le renforcement de l'attaque avec un avant-centre de métier qui constitue d'ailleurs le gros souci du boss Hannachi. Contraint de libérer le Burkinabé Banou Diawara, Hannachi et ses recruteurs n'ont toujours pas trouvé un remplaçant à l'international des Etalons du Burkina. D'ailleurs, et avec les huit éléments recrutés, Hannachi n'attend plus que l'engagement d'un attaquant de pointe pour clore l'opération, sans pour autant trouver l'oiseau rare. Tabti bloqué par l'ASMO Annoncé comme la 9e et éventuellement dernière recrue des Canaris cet été, le jeune attaquant de l'ASM Oran, Larbi Tabti, risque de ne pas porter le maillot Vert et jaune cette saison, et pour cause : après l'accord du joueur et celui de la direction de l'ASMO de libérer son prometteur attaquant pour près d'un milliard de centimes, Hannachi a appris que le joueur ne viendra pas à Tizi Ouzou aujourd'hui comme convenu afin de signer son bail. La cause ? La direction asémiste qui vient de revoir à la hausse le montant du transfert de son attaquant, en exigeant par le biais du nouveau président, Mohamed Saâdoune, la coquette somme de 2 milliards pour libérer Tabti. Une somme excessive, qui devrait même pousser Hannachi à reprendre sa recherche afin de trouver un attaquant pour son team.