L'opérateur de la téléphonie mobile Djezzy vient de lancer une offre de départ volontaire à l'ensemble de ses salariés ayant au moins une année d'exercice au sein de l'entreprise. Les employés de Djezzy ont été destinataires mardi soir d'un email leur proposant de quitter l'entreprise volontairement en contre partie d'une prime variant selon certains critères, dont la durée d'expérience et le nombre d'enfants à charge, apprend elwatan.com auprès d'un cadre de l'entreprise. La prime jugée « conséquente » par l'entreprise est considérée « médiocre » par les employés, comparée à ce qu'ils auraient pu obtenir dans d'autres sociétés. Le délai de soumission des candidatures est fixée au 25 juillet et charge au comité de direction de les étudier. Pour M.Salim Tamani, responsable des relations publiques et médias de Djezzy, cette décision répond à un plan de transformation de l'entreprise qui consiste à faire de Djezzy un fournisseur de services numériques de référence. Il ne s'agit donc pas d'une réduction d'effectif, selon notre source mais plutôt d'un « réajustement du modèle opérationnel pour être plus agile ». D'ailleurs, précise-t-il, Djezzy compte recruter de nouveaux profils universitaires notamment des informaticiens et des ingénieurs qui peuvent mieux accompagner cette démarche. Pour un autre cadre, cette réduction d'effectif est un choix logique pour l'entreprise qui doit répondre à certaines contraintes économique. « L'entreprise fonctionne avec plus de 4000 employés alors qu'elle peut le faire avec seulement 2000. Donc il est tout à fait normal de vouloir réduire la masse salariale », nous explique-t-il. Sur les réseaux sociaux, des bruits courent sur la mauvaise santé financière de Djezzy qui expliquerait le recours à cette offre pour la seconde année consécutive. Djezzy a lancé en août 2015 une offre de départ volontaire pour ses cadres. Des employés de Djezzy appréhendent, sur les réseaux sociaux, de subir des pressions s'ils n'exprimaient pas la volonté de quitter l'entreprise. La loi les protège-t-elle ? En tout cas à l'issue de la première offre en 2015 le ministre du Travail a assuré les employés de son soutien.