Trois morts suite à une rixe familiale à Remchi Trois personnes ont été tuées dans des circonstances tragiques, hier matin, dans la ville de Remchi (20 km de Tlemcen). Selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya, une bagarre générale a opposé deux belles familles résidant dans deux quartiers limitrophes et s'est soldée par trois décès et un blessé grave, causés par des armes blanches. «Un carnage a été évité grâce à l'intervention de la police», selon les témoignages de citoyens. Le premier crime a été perpétré par Y. M, 27 ans, sur le mari de sa sœur, âgé de 32 ans, avec un objet contendant. Dans un esprit vindicatif, quatre frères de la victime, qui a rendu l'âme à l'hôpital de la ville, ne tarderont pas à tuer deux membres de la famille de l'auteur du premier crime, âgés de 29 et 42 ans. Une troisième personne, grièvement blessée a été évacuée en urgence à l'hôpital. Cinq personnes impliquées dans ce drame, qui ont tenté de prendre la fuite après l'intervention des policiers, ont été arrêtées et déférées devant le procureur de la Rrépublique. C.B. Un gendarme tué par un camion à Oued Tlelat Un gendarme âgé de 27 ans est décédé à la suite d'un accident de la circulation, survenu dimanche sur la voie express d'Oued Tlelat. Selon la Protection civile d'Oran, le gendarme, appartenant à la brigade motorisée, a été mortellement percuté vers midi par un camion de gros tonnage de marque Renault. La dépouille de la victime a été déposée à la morgue et une enquête a été ouverte. Zekri S. Un mort par noyade à Sidi Bel Abbès La liste macabre des décès par noyade ne finit pas de s'allonger à Sidi Bel Abbès, où le corps sans vie d'un adolescent âgé d'une quinzaine d'années a été retiré, samedi en fin d'après-midi, des eaux du barrage Sarno, un ouvrage hydraulique distant de quelque 20 km du chef-lieu de wilaya. Originaire de la commune environnante de Sidi Brahim, la victime, B.I. ne pouvant résister à la tentation d'une baignade, pourtant formellement interdite dans ce site, s'est imprudemment hasardée à plonger dans les eaux apparemment tranquilles,mais «trompeuses» du barrage sans pouvoir fatalement en sortir. Il aura fallu l'intervention des hommes-grenouilles de la Protection civile pour repêcher la dépouille, qui a été transférée au service de médecine légale du Centre hospitalo-universitaire de Sidi Bel Abbès. M. Habchi Feux de forêt à Mostaganem Quelque 5 ha de forêt ont été détruits dimanche et lundi dans la commune de Benabdelmalek Ramdane, dans la wilaya de Mostaganem. Le premier incendie, qui s'est déclaré vers la mi-journée de dimanche au niveau de la forêt Berrahma, à proximité du douar Ouled Kaddour, a duré près de 6 heures et a réduit en cendres 3 ha de broussailles, de pins d'Alep et autres espèces. Le second a eu lieu à la forêt Drabiz, pas loin du premier sinistre, où près de 2 hectares ont été ravagés par les flammes. L'intervention rapide de la Protection civile et la Conservation des forêts a permis d'empêcher que les flammes ne se propagent. 22 interventions ont été comptabilisées par les pompiers en matière de lutte contre les feux de forêt durant ces dernières 24 heures. L. H. 225 Nigériens rapatriés Une opération de reconduite à la frontière de 225 Nigériens a été entamée, hier matin, a-t-on appris de la Protection civile. 105 hommes, 83 enfants et 37 femmes ont été concernés. Avant leur reconduite à la frontière, ils ont été hébergés au centre de transit de Bir El Djir. Le rapatriement des ressortissants nigériens fait suite à la demande formulée par leur gouvernement. Depuis le début de l'année, 3 opérations ont été effectuées et près de 750 personnes ont été concernées par ces rapatriements. Zekri S. Une salle de soins à l'abandon à Mascara Les villageois de Aïn Tamda, relevant de la commune de Menaouer, à 40 km de Mascara, restent bouche bée devant le refus des pouvoirs publics de la wilaya de remettre en service la salle de soins fermée durant les années 90. Depuis sa fermeture, les citoyens se déplacent vers la salle de soins du village Ouled Boussetta, à 3 km de distance, pour se faire ausculter. Le président de l'APC de Menaouer, Touta Habib, a affirmé que la salle de soins a été fermée pour faire usage de siège à la garde communale durant la période du terrorisme. Après la dissolution du corps de la garde communale, l'infrastructure est restée fermée. A. Souag