Pendant deux jours, un atelier initié par le Fonds des Nations unies pour la population, en partenariat avec SDH, réunit les représentants d'une vingtaine d'associations de tout le pays pour réfléchir à comment mettre en place un réseau national de jeunes qui soit capable d'initier un programme d'éducation à la santé de la reproduction en faveur des jeunes. L'association Santé Sidi El Haouari (SDH), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), organise, aujourd'hui et demain, un atelier dit de «redynamisation» du réseau Y-PEER, celui-là même qui est constitué de jeunes éducateurs pairs, qui promeuvent, par le biais de leur action, «des comportements saints et sans risques dans la santé sexuelle et reproductive». Pour information, le groupe Y-PEER est un groupement d'associations algériennes qui ont en commun le fait d'intervenir assez régulièrement sur les questions liées à la jeunesse, «notamment les thématiques liées au bien-être et à la santé des jeunes, leur autonomisation et l'accès à l'information liée à leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive», nous explique un communiqué de l'UNFPA, qui précise, en se référant à Mme Mariam Khan, représentante de l'UNFPA en Algérie, que le partenariat avec les jeunes est impératif pour cette instance des Nations unies. «La participation et l'engagement sur toutes les questions qui les concernent sont des principes-clés du travail de l'UNFPA». Cet atelier, qui se tiendra donc sur deux jours au sein de l'association SDH à Sidi El Houari, «sera une opportunité pour rassembler autour d'une table des associations venues des quatre coins du pays dans le but de discuter des potentielles actions futures conjointes dans le domaine de la santé de la reproduction, l'implication des hommes dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes comme fenêtre d'opportunité pour le futur du développement de l'Algérie à travers sa jeunesse». Ainsi, aujourd'hui et demain, les représentants des associations de jeunes auront le loisir, à travers des ateliers et des tables rondes, de discuter et de proposer différentes approches pour renforcer l'accès à une information de qualité pour les jeunes en ce qui concerne les services de santé sexuelle et reproductive.