«Ce nouveau traitement s'appuie essentiellement sur le principe de la modification génétique», selon le Pr Senhadji. Le professeur Kamel Senhadji, directeur du laboratoire de recherche sur le sida (syndrome d'immunodéficience acquise) à l'université de Lyon (France), a annoncé, hier à l'université de Boumerdès, la préparation en cours d'un nouveau traitement contre le sida, «qui sera prêt dans les trois à cinq années à venir». «Ce nouveau traitement s'appuie essentiellement sur le principe de la modification génétique», a expliqué le Pr Senhadji, dans une déclaration, en marge de la première édition du Congrès annuel sur les sciences, technologies et applications, organisé à l'initiative de l'Organisation nationale pour le développement scientifique et technologique (ONDST), en présence de chercheurs, experts et autres représentants du monde des finances et de l'économie et des étudiants. Selon le professeur, il s'agit d'un nouveau vaccin, actuellement au stade de «l'expérimentation animale, dont l'efficacité a été prouvée», a-t-il dit, soulignant des préparatifs en cours, en vue du «passage à l'expérimentation humaine». «Toutefois, le passage au stade humain nécessite une série de tests techniques et scientifiques en vue d'arriver à une application totalement fiable de ce traitement antisida», a-t-il observé. Interrogé sur une possible disponibilité de ce traitement en Algérie, le Pr Senhadji a répondu par l'affirmative, d'autant plus, a-t-il souligné, que «son coût sera probablement plus bas que l'actuel traitement, estimé à 10 000 euros/an pour chaque malade, renouvelable chaque année, alors que le nouveau traitement sera à usage unique».