Les usagers du tronçon reliant le boulevard de l'ALN à la cité Sarkina dénoncent les «bricolages» à tous les niveaux. Depuis près de cinq ans, ni les services de la commune de Constantine ni ceux de la Seaco ne sont parvenus à trouver une solution au problème de la dégradation du tronçon reliant le boulevard de l'ALN, plus connu par le boulevard de l'Est à différentes cités du secteur de Ziadia. Une route qui s'effrite de plus en plus, mais dont l'état ne semble pas provoquer la moindre réaction des responsables locaux, pourtant cet axe passe juste près du siège du secteur urbain de Ziadia. Pour les habitants d'une partie de la cité Sakiet Sidi Youcef (ex-Bum) et ceux de Sarkina, c'est le calvaire au quotidien. La situation qui n'a pas changé depuis plusieurs mois soulève aussi le courroux des automobilistes et des conducteurs de bus. Les travaux engagés dans les lieux, pour soi-disant réhabiliter ce tronçon, par le renouvellement de la chaussée, se sont avérés vains, car il s'agissait d'un problème de réseau d'assainissement défectueux, qui nécessite un sérieux diagnostic. Les travaux lancés pour la réfection des conduites d'évacuation des eaux pluviales n'ont été qu'un chantier chaotique qui ne mènera à rien du tout, puisqu'avec les premières chutes de pluie, les eaux stagnent à chaque fois rendant la circulation difficile. Avec les mois, la chaussée s'est complètement défoncée offrant un décor désolant. «Je ne peux pas vous décrire face à laquelle on se retrouve à chaque fois qu'on veut traverser cette route; nous sommes obligés d'empiéter sur le trottoir pour éviter les crevasses et les tranchées remplies d'eau», réplique un chauffeur de taxi. Chose que nous avons constatée hier sur place. Un conducteur d'un camion, que nous avons rencontré sur les lieux, nous a affirmé que ce tronçon impraticable est devenu une source de nuisances pour les transporteurs, surtout qu'il demeure un passage obligé pour les habitants de cette partie de la ville, notamment ceux de Sarkina. Les usagers déplorent aussi l'inertie et la passivité de toutes les autorités concernées, y compris les services de la commune qui ne cessent de jeter la balle vers d'autres directions, notamment la Seaco et la Sonelgaz pour les différents travaux engagés ici et là. «Depuis que le problème existe, cela fait déjà près de cinq ans, aucune action sérieuse n'a été engagée», déplorent des habitants. Ces derniers affirment qu'ils craignent le pire avec l'arrivée de la saison des pluies. À peine 200 mètres plus loin, le décor n'est pas beau à voir. Pour rejoindre la partie inférieure de la cité Sakiet Sidi Youcef, les automobilistes sont soumis à une rude épreuve. L'état de la route est indescriptible. On a l'impression d'être en rase campagne. Pour traverser la route menant vers les constructions du type évolutif faisant partie de la cité Sarkina, on passe par une piste qu'un entrepreneur a eu la généreuse idée de combler avec du tout-venant de carrière. La commune n'a pas jugé utile de le faire. Toujours dans le volet des routes, la cité Sarkina semble être complètement ignorée en matière d'aménagement. Avec les multiples fuites d'eau, survenues ces dernières années, et la mauvaise qualité des travaux réalisés, l'état de la chaussée est déplorable. Les habitants n'ont cessé de réclamer des travaux de réhabilitation des voies de circulation, mais leurs appels sont restés sans écho.