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L'accueil des réfugiés : Une ficelle électoraliste
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Publié dans El Watan le 04 - 10 - 2016

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans sa 40e édition du rapport du Système d'observation des migrations internationales, donne quelques chiffres édifiants sur les migrations internationales.
En 2015, compte tenu surtout de la guerre en Irak et en Syrie, le nombre de demandeurs d'asile des réfugiés a fortement augmenté dans les pays développés. Il s'élève à 1,65 million en provenance essentiellement de la Syrie (24%), de l'Afghanistan (16%) et de l'Irak (12%).
Ce phénomène n'équivaut cependant qu'à un tiers des flux migratoires permanents dans ces pays (4,8 millions), en hausse de 10% par rapport à 2014. «Les deux autres tiers sont respectivement liés aux effets de la libre circulation au sein de l'Union européenne et aux migrations pour raisons familiales. Environ 120 millions de personnes vivant dans les pays de l'OCDE sont nées à l'étranger, une personne sur cinq est soit immigrée, soit née d'un parent immigré et les nouvelles arrivées de migrants représentent moins de 0,5% de la population totale», établit le rapport.
0,1% de réfugiés accueillis en France
On y apprend surtout que la France prend une part très réduite dans l'accueil des migrants, contrairement à ce que la médiatisation de la situation des réfugiés et sa politisation extrême le laisseraient entendre. Ainsi, en 2015, on dénombrait 73 500 demandeurs d'asile venus essentiellement du Soudan, de Syrie et du Kosovo.
Ce qui ne correspond qu'à seulement 0,1% de la population. Alors que le chiffre de 1,6 million de réfugiés poussés vers l'exil, surtout par les zones de conflits, ne correspond qu'à 0,4% des populations des Etats d'accueil. Selon le rapport de l'OCDE, «en termes absolus, l'Allemagne est le pays de l'OCDE qui a comptabilisé le plus grand nombre de ces entrées, avec 440 000 demandes d'asile officielles, auxquelles s'ajoutent encore plus d'un million de demandeurs préenregistrés. En termes relatifs cependant, la première place revient à la Suède, qui a accueilli l'équivalent de 1,6% de sa population.
En Turquie, et toujours en 2015, le nombre de Syriens bénéficiant d'une protection temporaire a atteint 2,7 millions». Pour les premiers mois de 2016, «quelque 750 000 nouvelles demandes d'asile officielles ont été enregistrées dans les pays de l'OCDE – dont plus de la moitié en Allemagne». Sur le plan de l'activité, «l'immigration répond à des besoins non pourvus», souligne Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l'OCDE, cité par Le Monde.
«Les migrants sont jeunes, ils utilisent peu les fonds de retraite ou de maladie. Nos sociétés vieillissantes ont besoin d'eux», note Angel Gurria, le secrétaire général de l'organisation internationale. «Il ressort des analyses qu'elle a une incidence positive à moyen et long termes sur les finances publiques, la croissance économique et les marchés du travail.» D'autant que l'organisme international précise que «les migrations récentes tranchent avec le profil du réfugié peu éduqué : 40% des migrants syriens ont fini leurs études secondaires et 15% leurs études supérieures». Le rapport de l'OCDE préconise de s'éloigner des craintes induites par la poussée populiste du repli sur soi et de réfléchir à l'apport de ces nouvelles populations au niveau local.
«A défis mondiaux, solutions mondiales. La coopération internationale demande à être dynamisée, chaque pays apportant sa propre contribution (…) Les crises prolongées impliquant d'importants déplacements de personnes accroissent les tensions entre la nécessité de trouver et financer des solutions de long terme et la préférence générale pour les mesures de protection à court terme. (…) Il y a lieu, par ailleurs, que la communauté internationale intensifie de façon significative l'action qu'elle mène en faveur de la réinstallation des réfugiés.»
«Chacun mérite d'être traité avec équité et humanité »
Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, à l'occasion d'une réunion sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants, organisée dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, résume la nécessité de prendre au sérieux cette question migratoire : «C'est la vulnérabilité des populations face à la violence qui les pousse à fuir.
La brutalité de la guerre, combinée aux violations récurrentes du droit international humanitaire rend certains lieux invivables. Trop d'attaques aveugles, d'attaques ciblées contre des infrastructures civiles et des hôpitaux et de sièges qui privent les habitants de leurs moyens de survie restent à déplorer dans les zones de conflit de par le monde.» Il a conclu que parmi les 65 millions de personnes déplacées à travers le monde, chacune «mérite d'être traitée avec équité et humanité».


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