L'équipe nationale algérienne qui affrontera, dimanche à Blida, pour la première fois le Cameroun en Algérie, fera tout pour relever le défi. Dimanche à Blida, l'équipe nationale tentera de mettre un terme au signe indien et battre enfin le Cameroun qui en 5 confrontations officielles n'a jamais été battu par l'Algérie. C'est ce défi que les coéquipiers de Riyad Mahrez vont tenter de relever. Ce ne sera pas chose aisée, surtout en ce moment. En effet, les Verts font face à une cascade de blessures et de forfaits qui n'arrangent pas leurs affaires dans un rendez-vous (déjà) capital pour la qualification au Mondial russe en 2018. Dans 48 heures, les Verts devront hisser leur niveau pour espérer sortir vainqueurs d'un duel qu'ils doivent impérativement remporter pour préserver leurs chances de qualification dans le groupe le plus difficile (Algérie, Cameroun, Nigeria, Zambie). La sélection nationale n'a pas été épargnée par les blessures, la suspension de Bentaleb, et le faible temps de jeu que comptent de nombreux sélectionnés au sein de leur club. Le groupe devra puiser au plus profond de ses ressources (morales, physiques, techniques psychologiques) pour passer avec succès l'écueil camerounais. L'adversaire, lui, est un sacré client. Il a déjà participé à 7 phases finales de Coupe du monde… sans compter son palmarès au plan continental. En Afrique, le Cameroun est un géant. Son réservoir de joueurs de talent est inépuisable. Il lui permet de toujours faire face aux problèmes et difficultés auxquels les Lions Indomptables ont toujours été confrontés depuis la nuit des temps. Bien structuré, organisé avec un projet à long terme accompagné par des moyens en adéquation avec les grandes ambitions qui ont toujours été un credo, avec une fédération vraiment professionnelle dans tous les sens, le Cameroun pourrait rivaliser avec les meilleures sélections du monde. L'Argentine et l'Angleterre à la Coupe du monde 1990 en Italie l'ont vérifié. C'est cet ogre africain que les Verts vont défier dimanche au stade Mustapha Tchaker de Blida. Le groupe sélectionné par Milovan Rajevac sait toute la difficulté de la tâche qui l'attend. La conjoncture et les circonstances ne jouent pas en sa faveur. Plusieurs titulaires ne seront pas présents ou participeront partiellement à cette rencontre qu'il faudra impérativement gagner. A ce niveau de la compétition, la moindre défaillance coûtera cher. C'est un exercice de trapéziste à effectuer sans filet de secours. La moindre chute sera fatale. La route qui mène à Moscou passe par un sans faute à domicile. Les joueurs le savent et le clament sur tous les toits. Dimanche, l'équipe nationale aura besoin du soutien (total) des supporters du début du match jusqu'au coup de sifflet final. C'est aussi le match du 12e homme. Le stade Mustapha Tchaker sonnera-t-il le glas de la fin du signe indien pour les Verts ? Tous les supporters le souhaitent. La loi des séries a un début et... une fin. L'Algérie et le Cameroun se sont toujours rencontrés en dehors de leur pays respectif. C'est la première fois qu'ils le font at home. C'est un signe.