L'Assemblée populaire de la wilaya de Sétif a épluché, lors de la session de septembre tenue les 29 et 30 octobre dernier, de nombreux dossiers relatifs au secteurs de la jeunesse et des sports, à l'environnement, à l'action sociale et à la santé de la mère et de l'enfant, ainsi que d'autres sujets de grande importance. L'auguste assemblée n'a pas dérogé, pour une énième fois, à son habitude de dresser un constat et d'exprimer, comme à l'accoutumée, des remerciements et tachakourate au wali d'hier, d'aujourd'hui et de demain, parce qu'il veille au grain, ainsi qu'aux responsables locaux pour leur collaboration et le bon accueil réservé à la commission. En consultant les documents remis à la presse, les dossiers de la santé et des sports ont attiré l'attention. A défaut d'un diagnostic des plus approfondis, nos illustres élus n'ont fait, hélas, qu'effleurer les véritables problèmes, tout en occultant les remèdes et solutions dont ces secteurs ont bien besoin. Le massacre commis à l'encontre de la piscine d'El Eulma, ayant causé un énorme préjudice au Trésor public, n'a pas offusqué, outre mesure, les représentants du peuple. L'épineux cas de la maternité du CHU qui patauge, depuis des années, dans d'inextricables problèmes n'a fait l'objet que d'un constat superficiel et simple pour ne pas dire simpliste. Les conditions de travail des différents intervenants et celles d'accueil des patientes qui affluent, non seulement des contrées des hautes plaines sétifiennes, mais aussi des wilayas limitrophes n'ont, malheureusement, fait l'objet d'aucune étude scientifique et responsable en mesure d'apporter des solutions idoines devant améliorer les prestations pour sauver la vie de nombreuses mamans et des bébés. Ceux-ci viennent au monde le plus souvent sans l'assistance des gynécologues qui fuient l'hôpital précité nécessitant, en urgence, une thérapie de choc en lieu et place de récurrents et amers constats d'échec n'améliorant en rien la situation critique de l'établissement.