La galère continue pour les arbitres algériens. Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles. Le désormais ex-arbitre international, Redouane Necib, rumine sa colère contre la Commission fédérale des arbitres (CFA) et le bureau fédéral (BF) qui ont prononcé et avalisé sa suspension jusqu'à la fin de saison et le retrait de son badge d'international. Le motif de cette double peine repose sur une appréciation. Ce qui aggrave la décision prise à l'encontre de l'intéressé. D'autres arbitres auteurs de décisions similaires (appréciations) n'ont pas été inquiétés et continuent d'officier. Suite à la décision prononcée par le bureau fédéral, la fédération a sollicité la FIFA pour retirer le nom de Necib de la liste des arbitres internationaux que, préalablement, elle a dressée et transmis à la FIFA. Le 3 novembre dernier, l'instance faîtière du football international a validé la liste venue d'Alger. La mi-novembre, la FAF a adressé une autre correspondance à la FIFA lui demandant de retirer le nom de Redouane Necib de la liste des arbitres internationaux et de le remplacer par celui de Saïd Aouina, arbitre fédéral depuis 2011. Il y a quelques jours, la FIFA a validé le nouveau choix de la FAF. Une autre affaire alimente la chronique de l'arbitrage depuis le week-end dernier. Il s'agit d'une affaire montée de toutes pièces contre un arbitre, Sidhoum, que des parties au sein même de la CFA tentent de présenter comme un referee malhonnête qui marche dans la combine et la corruption. L'affaire est grave et nécessite l'intervention du bureau fédéral et du président de la CFA, Khellil Hammoum. L'arbitre Sidhoum est victime d'une cabale tissée de l'intérieur de la CFA. Les commanditaires et leurs motivations doivent être démasqués. Affaire à suivre.