Dans la nuit de dimanche à lundi, les garde-côtes ont intercepté 5 embarcations transportant 62 candidats, tous résidant à Mostaganem, selon une source sécuritaire. Six mineurs et 3 filles faisaient partie de la traversée, laquelle a pris le départ des plages de Sidi Mejdoub et Sonacter, à l'est de Mostaganem. Les gardes-côtes ont déjoué cette tentative en deux interventions, la première, en arrêtant 27 harraga, et la seconde 35 candidats à l'émigration, en les rapatriant à bord des zodiacs de la Marine nationale. Notons que la wilaya de Mostaganem n'a pas enregistré une telle hausse en nombre d'émigrants clandestins depuis 2010. A Oran, toujours durant la nuit d'hier, vers 2, 11 harraga ont été interceptés à 16 km au nord-ouest de cap Aiguille, au nord d'Oran. Ces malheureux candidats avaient l'intention de rallier l'autre rive de la Méditerranée, lorsqu'ils ont été interceptés par les forces navales qui patrouillaient dans ces eaux. Enfin, pour ce qui concerne la wilaya de Aïn Témouchent, notons que 14 candidats à l'émigration clandestine ont été remis, hier vers 11h, à la protection civile par les gardes-côtes, qui les ont interceptés au large de Beni Saf. Selon le communiqué de la protection civile, tous ces harraga sont originaires d'Oran et leur âge varie entre 15 et 39 ans. Il semble qu'il y ait un regain d'intérêt pour le littoral témouchentois par les harraga. A cet égard, pas plus tard qu'il y a trois jours, le 11 décembre, 9 harraga ont été secourus par les garde-côtes au large de Béni Saf. Leur âge varie entre 19 et 53 ans. Le plus âgé était gravement affecté par son séjour en mer et avait même été transféré aux urgences médicales de l'hôpital de Beni Saf.