Vingt candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés, hier matin, par les gardes-côtes, au large d'Oran et de Beni Saf (wilaya de Aïn Témouchent). Un premier groupe de 11 candidats à l'émigration clandestine a été intercepté à 5 km au nord de Bousfer (w. d'Oran) et le second groupe de 9 harraga a été repéré à 40 km au nord de Béni Saf. Les gardes-côtes ont mobilisé deux vedettes pour reconduire les 20 clandestins vers les ports d'Oran et de Béni Saf. Ceux-ci ont été remis aux services de sécurité et une enquête a été ouverte pour identifier les réseaux de passeurs et mettre un terme à ce phénomène qui met en danger la vie de plusieurs jeunes en quête d'un nouvel eldorado. Face à l'ampleur du phénomène, les gardes-côtes ont redoublé d'efforts pour lutter contre ce fléau. Plusieurs tentatives ont été vouées à l'échec ces dernières semaines, et 187 harraga ont été arrêtés à l'ouest du pays durant les mois de septembre et octobre. On compte parmi ces nombreuses tentatives, celle du 7 octobre dernier, où pas moins de 58 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés dans la nuit de jeudi à vendredi, au large d'Oran et de Mostaganem par les forces navales de la façade maritime ouest. Ce jour-là, cinq embarcations pneumatiques ont été repérées par les gardes-côtes. Quelques jours auparavant, durant la nuit du 1er au 2 octobre, les gardes-côtes ont dû faire face à deux tentatives simultanées d'embarquement clandestin, où 85 migrants ont été interceptés.