Sahara occidental La délégation du Front Polisario en Espagne s'est officiellement plainte auprès du gouvernement espagnol pour l'ouverture d'une nouvelle classe de l'institut espagnol Cervantès dans la ville de Laâyoune occupée par le Maroc. La déléguée sahraouie à Madrid, Khira Bulahi, a souligné dans un communiqué qu'il «est extrêmement grave qu'une entité de l'envergure de l'institut de Cervantès se prête à une manœuvre politique par laquelle le Maroc entend rechercher une formule pour légitimer son occupation illégale d'un territoire». La question du Sahara occidental «est à l'ordre du jour des Nations unies depuis les années soixante comme étant un territoire en attente de décolonisation». Ukraine-UE Le gouvernement néerlandais a approuvé hier un projet de loi pour ratifier le traité UE-Ukraine, après un compromis obtenu la veille avec ses 27 partenaires européens. «Nous jugeons nécessaire de ratifier le traité», qui avait été rejeté lors d'un référendum consultatif en avril, a déclaré le Premier ministre libéral, Mark Rutte, lors de sa conférence de presse hebdomadaire à La Haye, soulignant que le texte devra être approuvé par le Conseil d'Etat avant d'être déposé devant les deux Chambres du Parlement. USA-Russie La Maison-Blanche a mis en cause le président russe, Vladimir Poutine, dans «les cyber-attaques qui ont perturbé la présidentielle américaine» et promis des représailles, des accusations jugées «indécentes» par Moscou. Cette polémique fait encore monter les tensions entre Washington et Moscou, à quelques semaines de l'arrivée de Donald Trump au pouvoir. «Il faut soit cesser d'en parler, soit apporter enfin des preuves. Sinon, tout ça est plus qu'indécent», a lancé hier le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, aux journalistes en marge du déplacement du président Poutine à Tokyo. Les Etats-Unis ont assuré qu'ils ne resteront pas sans réagir, a déjà annoncé le président Obama, dans un entretien à la radio NPR diffusé le même jour. Migrants Près de 7200 migrants et réfugiés sont morts ou ont disparu depuis le début de l'année, dont la plupart en Méditerranée, un chiffre en hausse de plus de 20% par rapport à 2015, a annoncé hier l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Sur un total de 7189 morts ou disparus enregistrés à la date de jeudi soir, 4812 ont péri en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Italie, la Grèce, Chypre et l'Espagne, a précisé l'OIM. Cela représente en moyenne 20 décès par jour et le bilan total pourrait donc encore s'alourdir d'ici à la fin de l'année de 200 à 300 morts, a averti l'organisation dans un communiqué. La traversée de la Méditerranée, utilisée par près de 360 000 candidats à l'émigration depuis le début de l'année, reste de loin l'itinéraire le plus dangereux, avec plus de 60% des disparitions.