- Lotissement Abane Ramdane (Dar El BeÏda) : Manque de transport Pour effectuer le moindre déplacement, les habitants du lotissement Abane Ramdane, dans la commune de Dar El Beïda, font appel au service des taxis clandestins. En l'absence de tout moyen de transport, ces derniers imposent aux usagers des tarifs exorbitants. «L'absence de bus nous oblige à prendre des taxis clandestins, qui imposent leurs tarifs», confie un habitant. Outre le problème du manque de transport, les habitants du lotissement vivent au rythme des nuisances sonores provoquées par les incessants passages des avions. «Il est vrai que notre quartier est une impasse. Ce qui fait qu'il y a moins de circulation routière, mais nous sommes tout le temps dérangés par les incessants décollages et atterrissages des avions. Nous avons cependant pris l'habitude. Le bruit des avions est surmontable. Ce qui ne l'est pas, c'est le manque d'équipements publics et l'absence des moyens de transport. Les autorités locales sont appelées à faire plus d'efforts pour répondre aux attentes de la population», assurent nos interlocuteurs. - Commune de Bordj El Bahri : Le projet du cimetière tarde à voir le jour Certaines communes de la capitale sont dépourvues de cimetières, à l'instar de la commune de Bordj El Bahri. Cette situation pénalise les habitants et les oblige à enterrer leurs défunts dans d'autres lieux d'inhumation, notamment au cimetière de Bousakloul, dans la commune de Aïn Taya, dans celui de Sidi Driss et de Sidi Ali, dans la commune de Bordj El Kiffan. Les habitants de la commune n'arrivent pas à admettre qu'on puisse, des années durant, dilapider à tort et à travers le foncier de la commune, sans juger utile de consacrer une parcelle de terrain, aussi petite soit-elle, pour que les morts puissent reposer en paix. D'après des citoyens qui se sont organisés en association dans le but de revendiquer collectivement la création d'un cimetière au niveau de la commune, «il a été dégagé en 2000, par voie de désistement au profit de l'APC, une parcelle de terrain de quatre hectares appartenant à l'EAC. Cette dernière se trouve à proximité de l'Enita, au niveau du domaine agricole Chabou. Il s'est avéré, après une étude menée par un cabinet d'expertise, que la parcelle en question ne répondait pas aux normes d'inhumation. Un autre lieu se trouvant dans le même périmètre a été dégagé en 2006, mais depuis, rien de concret n'a été entrepris par les autorités concernées afin de concrétiser le projet du cimetière», assurent des membres de l'association.