La commune est actuellement sans cimetière. Le projet d'aménagement d'un cimetière à Bordj El Bahri est en cours d'élaboration, apprend-on auprès du président de l'APC, Kasri Messaoud. «L'aménagement d'une parcelle devant servir de cimetière pour la commune est seulement une question de temps», assure-t-il. «Il s'agit, pour nous, de compléter la procédure administrative entreprise il y a fort longtemps. Nous attendons actuellement l'aval du ministère de l'Agriculture pour concrétiser le projet», poursuit-il. Les citoyens de la commune de Bordj El Bahri ont accueilli cette nouvelle favorablement, car les familles des personnes décédées trouvent d'énormes difficultés pour inhumer leurs proches. D'après le P/APC, le terrain devant accueillir ce projet a été désigné. «Le terrain est situé au niveau du quartier La Terre familiale, côté est. C'est un terrain adéquat de par son accessibilité. Nous allons, après accomplissement des procédures administratives qui s'imposent en pareille circonstance, lancer l'avis d'appel d'offres afin de réaliser les aménagements du cimetière, tels que le mur d'enceinte, les allées et autres agencements qui permettront aux citoyens de la commune d'inhumer leurs défunts dans de bonnes conditions», souligne-t-il. Il faut dire que les citoyens de Bordj El Bahri étaient contraints d'enterrer leurs morts dans les cimetières des communes limitrophes, à savoir celui de Bousakloul, dans la commune de Aïn Taya, de Sidi Driss, qui se trouve dans la localité de Harraga dans la commune de Bordj El Kiffan, ou encore à El Gadhia, dans la commune de Rouiba. «Pour inhumer un parent, les responsables du cimetière de Bousakloul nous ont exigé une autorisation de l'APC de Aïn Taya, qui, après des démarches harassantes et compliquées, nous l'a délivrée, en nous signifiant qu'elle l'a fait à titre exceptionnel car les citoyens de Bordj El Bahri doivent enterrer leurs morts à Bordj El Bahri et non à Aïn Taya», raconte un habitant de la commune. «Un cimetière dans notre commune est une nécessité absolue. Maintenant que le projet est en cours de concrétisation, les citoyens de Bordj El Bahri n'auront plus à subir les tracasseries bureaucratiques, surtout dans ces moments de deuil», ajoute-t-il. Le nombre d'habitants à Bordj El Bahri est passé de quelques milliers d'âmes, au cours des années quatre-vingts, à plusieurs centaines de milliers actuellement, d'où la nécessité de doter cette localité d'un cimetière. «Lors des précédents mandats de l'Assemblée, nous avons demandé avec insistance la dotation de notre commune en un cimetière . Mais la seule préoccupation des élus alors était l'utilisation du foncier pour d'autres réalisations. La question du cimetière était toujours renvoyée», confie un citoyen.