«L'Algérie traverse, certes, une situation économique et financière très difficile, mais les problèmes des citoyens ne peuvent pas être résolus par la violence. Un climat de confusion peut mener le pays vers une période dangereuse. Donc, on doit préserver la stabilité du pays et le citoyen doit être conscient et surtout responsable des conséquences qui peuvent en découler», a déclaré, hier, Amar Ghoul, président du parti Tadjamou Amel Al Djazaïr (TAJ) lors de son intervention, à l'occasion de sa visite à Tizi Ouzou qu'il considère comme une rencontre symbolique, puisqu'elle coïncide, a-t-il estimé, avec le premier jour de l'an amazigh. L'ancien ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat est revenu, dans son discours, sur la question de l'unité nationale qui demeure, a-t-il insisté, «une ligne rouge». «On va barrer la route à tous ceux qui veulent diviser l'Algérie et porter atteinte à la stabilité du pays qui est uni et indivisible», a-t-il martelé. L'actuel sénateur du tiers présidentiel a ajouté : «On est venu fêter aujourd'hui le Nouvel An amazigh dans cette région historique. Notre parti a toujours demandé que Yennayer soit une fête officielle, car il s'agit d'un patrimoine culturel. La Constitution nous a d'ailleurs donné raison, puisque cette date a une dimension amazighe dans un cadre national. Yennayer a aussi une profondeur historique», a-t-il rappelé avant de parler de la jeunesse qui «doit s'impliquer dans la gestion des affaires du pays. Dans notre parti, la priorité est pour la jeunesse qui est appelée à construire le pays. TAJ n'est pas un parti d'une région ou renfermé sur une idéologie restreinte», a-t-il laissé entendre. Notons que Amar Ghoul s'est rendu au siège de la JSK, puis à la maison de la culture Mouloud Mammeri pour assister aux festivités de Yennayer, et ce, avant de se déplacer à la zaouïa de Sidi Mansour, dans la commune de Timizart.